2. En matière d' alerte
a) Systématiser la remontée d'information du terrain

La mission a pu constater combien la connaissance du terrain et l'appréciation de la situation au niveau local étaient nécessaires à la direction des opérations de secours pour prendre les bonnes décisions. Si le perfectionnement des outils scientifiques de prévision est une nécessité, il doit être complété par les informations en provenance du terrain, s'agissant évidemment de celles collectées par les collectivités bien équipées, comme des plus petites dont certaines mettent en place des systèmes de vigilance et qui toutes peuvent être amenées à prendre des décisions en matière de sécurité.

Or, autant la communication descendante, sauf situation d'exception, fonctionne, autant la communication remontante n'est pas systématiquement organisée.

- Mettre en oeuvre des procédures de remontée de l'information du terrain vers les COD et les SPC

b) Le SAIP et ses retards

Décidé en 2008, le nouveau système d'alerte et d'information des populations n'est toujours pas opérationnel. Le logiciel et les premiers matériels devraient être livrés au début de 2013 et déployés dans la foulée sur deux sites pilotes. L'intégralité des moyens du SAIP connectés est programmée pour s'étendre à toutes les zones d'alerte jusqu'en 2017. Le calendrier de déploiement, indique la DGSCGC, privilégiera les sites le plus exposés 106 ( * ) .

À noter que ces retards ont conduit des collectivités à investir dans de nouveaux moyens sans que l'on se soit assuré de leur compatibilité avec le SAIP. Il convient donc de prévoir les moyens budgétaires permettant de mener le projet à bonne fin.

- Sauvegarder les moyens budgétaires affectés à la mise en oeuvre et au déploiement du SAIP


* 106 Encore faut-il déterminer ce que l'on entend par ce concept. S'agit-il des territoires où les enjeux sont les plus importants ou ceux qui sont soumis aux risques de façon plus fréquente ?

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