C. VALORISER LE RÔLE DES FEMMES DANS L'AGRICULTURE

1. Mettre à profit les dates clés du 15 octobre et du 8 mars pour mettre à l'honneur les agricultrices - des exemples à diffuser

Dans certains territoires (départements ou régions), des prix ont été mis en place, non seulement pour rendre visibles le travail des agricultrices et leur part croissante parmi les professionnels de l'agriculture, mais aussi pour les mettre à l'honneur au cours de manifestations parfois organisées dans le cadre solennel de la préfecture.

Deux dates sont tout particulièrement propices à ce type d'événement :

• le 15 octobre , Journée internationale de la femme rurale ;

• le 8 mars , Journée internationale des droits des femmes.

De manière comparable, le syndicat Jeunes agriculteurs attribue chaque année les « Trophées de l'installation » à des agriculteurs et agricultrices ; il met en valeur, sur son site Internet, de courts reportages sur les lauréats, qui présentent de manière vivante leur activité et leur conception du métier agricole.

La délégation attache beaucoup d'intérêt à de telles initiatives, qu'elle estime exemplaires. Elle a souhaité les mettre en valeur lors du colloque du 22 février 2017, en diffusant des portraits vidéo de lauréates de ces prix et trophées pour illustrer les trois thématiques retenues (les défis à relever, les réalisations des agricultrices, leur engagement associatif, professionnel ou politique).

La délégation considère que ces prix sont susceptibles de créer des modèles à destination des plus jeunes et de rendre le métier d'agricultrice attractif pour les femmes 216 ( * ) . Outre le fait qu'ils encouragent les agricultrices en mettant à l'honneur leur force de travail, leurs capacités d'innovation et leur engagement en faveur de la dynamisation des territoires et de la vie rurale, ces prix et manifestations sont aussi de nature à renforcer la mise en réseau des agricultrices, dont toutes les interlocutrices rencontrées par les co-rapporteur-e-s ont souligné l'importance.

a) Le prix des agricultrices de Lorraine (2014-2015)

Parmi les initiatives que la délégation a souhaité mettre en valeur lors du colloque du 22 février 2017, on peut citer le « Prix régional des femmes en agriculture » lancé en 2014 par la préfecture de la région Lorraine afin de rendre hommage aux agricultrices et à leur contribution au développement économique de la Lorraine.

L'initiative de ce prix est en effet partie du constat que les agricultrices de Lorraine représentaient quelque 30 % des agriculteurs de l'ancienne région de Lorraine 217 ( * ) et que cette proportion avait triplé en quarante ans.

Quatre catégories avaient été définies pour l'attribution de ce prix : jeunes agricultrices (35 ans et moins), élevage, culture et diversification, cette dernière catégorie étant destinée à récompenser des activités agricoles atypiques et des projets d'exploitation novateurs. Le jury a par la suite décidé de décerner un « prix spécial » compte tenu du nombre de dossiers reçus (170) et de la qualité des parcours des candidates.

La cérémonie de remise des prix, le vendredi 5 décembre 2014 à la préfecture à Metz, a constitué un bel hommage à des femmes dont l'activité professionnelle se situe au coeur de l'économie de la région. La conception de la cérémonie de remise des prix semble exemplaire des synergies vertueuses qui peuvent être mises en oeuvre autour d'événements de ce type :

• du fait de l'association d'établissements de formation à son organisation . Le trophée a été conçu par les élèves de l'École supérieure d'arts de Lorraine , une composition florale confectionnée par les élèves d'un lycée horticole a été offerte aux lauréates et la réalisation des cinq reportages vidéo de présentation des lauréates avait été confiée aux élèves de l' Institut européen de cinéma et d'audiovisuel de Lorraine (ce sont d'ailleurs ces films qui ont contribué à animer le colloque du 22 février 2017) ;

• par l'organisation d'un moment de convivialité avec le public , au cours d'un marché sur le parvis de la préfecture qui a permis aux visiteurs d'échanger avec les agricultrices et de découvrir des produits locaux .

La deuxième édition de ce « Concours régional des femmes en agriculture », organisée en 2015 avec des partenaires tels que le Conseil régional, la Mutualité sociale agricole et la chambre d'agriculture, n'a pas été poursuivie en 2016, vraisemblablement en raison de la mise en oeuvre de la réforme territoriale. Il faut donc souhaiter que la région Grand Est reprenne prochainement cette belle idée, qui a permis au public du colloque du 22 février 2017 de faire connaissance, par témoignages vidéo interposés, avec des parcours d'agricultrices particulièrement inspirants.

b) Le Prix de l'installation des femmes en agriculture de la Lozère

Le prix mis en place par la préfecture de la Lozère a eu pour origine le constat d'un renouvellement des générations compromis dans la profession agricole et de la nécessité, pour y remédier, d'encourager la mixité de la profession par l'installation d'agricultrices. Il récompense dans cette logique des projets d'installation de femmes ou des agricultrices installées depuis deux ans au plus.

La délégation est sensible au fait que ce prix soit décerné à l'occasion de la Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre : elle estime souhaitable de donner davantage de visibilité dans les territoires à cet événement spécifiquement dédié aux problématiques des femmes en milieu rural, contrairement à la journée du 8 mars qui concerne toutes les femmes.

Les critères d'attribution de ce prix semblent particulièrement bien définis pour évaluer l'ancrage de l'exploitation ou de la future exploitation dans le tissu associatif et économique local. Mentionnons à cet égard :

• la sensibilité au développement durable (gestion de l'eau, traitement des déchets...) ;

• le souhait d'ancrage dans le territoire et dans l'environnement sociétal local ;

• la volonté de s'investir dans le domaine socio-économique (participation à une organisation collective telle que CUMA 218 ( * ) , rattachement à une organisation collective pour l'approvisionnement ou l'écoulement de la production) ;

• l'appétence pour des innovations relevant de la diversification des activités (transformation, vente directe...) ;

• la détermination à contribuer à la lutte contre la « désertification » du milieu rural.

À titre d'exemple, la lauréate de 2015, cheffe d'exploitation en GAEC (ovins-lait), faisait partie, lors de l'attribution du prix, de l'association Chien de troupeau et participait à des projets impliquant la vie du territoire (réhabilitation d'un moulin, développement de la gestion agro-pastorale). Son exploitation était par ailleurs engagée dans une conversion vers l'agriculture biologique et sa production de lait et de viande était écoulée et commercialisée dans des coopératives du département.

c) Le Prix des femmes en agriculture de l'Eure

Le Prix des femmes en agriculture du département de l'Eure tire les conséquences, comme les exemples précédemment cités, à la fois de la proportion des femmes dans l'agriculture (25 % des agriculteurs sont des agricultrices, les femmes représentent chaque année environ 18 % des installations...) et de la nécessité de susciter des vocations d'agricultrices.

De manière originale et exemplaire, la préfecture a rappelé, lors de la troisième édition de ce prix, en 2014, la nécessité de « mieux faire connaître les droits des femmes » à travers cet événement, soulignant leur précarité « face à la retraite, aux accidents du travail, à la maternité, à la formation ou au divorc e » 219 ( * ) . La présentation de ce prix par la préfecture de l'Eure souligne également la richesse des partenariats locaux suscités par son organisation (MSA, Chambre d'agriculture, Gîtes de France, conseil général...).

La délégation estime que ces manifestations, qu'elles soient organisées au niveau départemental ou au niveau régional, doivent impérativement être encouragées, parce qu'elles permettent :

• non seulement de faire connaître le rôle et l'apport des agricultrices à un métier où elles ont toujours tenu une place importante, de mettre à l'honneur des femmes qui le méritent, de renvoyer une image positive de ce métier et de susciter des vocations chez les femmes plus jeunes ;

• mais aussi de renforcer la lutte contre l'isolement des agricultrices en favorisant leur intégration dans des réseaux et en créant des partenariats locaux vertueux.

La délégation s'interroge sur le niveau d'organisation le plus pertinent : régional ou départemental ? Tout en saluant ces prix dans les départements où ils existent déjà, la délégation se demande si l'échelle régionale ne serait pas plus appropriée à l'objet d'un exercice destiné à être pérennisé, quitte à ne l'organiser qu'une année sur deux en fonction d'éventuelles difficultés d'organisation dans les nouvelles régions.

La délégation recommande la généralisation à toutes les régions des « prix des femmes en agriculture » , dans le cadre d'un partenariat entre les chambres d'agriculture, les conseils régionaux et départementaux et les préfectures, avec le soutien du ministère de l'Agriculture, pour en assurer l'organisation et la mise en oeuvre.

Elle suggère que les cérémonies de remise de ces prix aient lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre, ou de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars .

2. L'importance de manifestations telles que « Graine d'agriculteur - Les trophées de l'installation »

Ce prix, organisé chaque année depuis 2011 par le syndicat Jeunes agriculteurs , récompense les agriculteurs les plus innovants dans leur domaine.

Les portraits vidéo, disponibles en ligne, de jeunes agricultrices finalistes ou lauréates ont été mis en valeur lors du colloque du 22 février 2017 et, plus particulièrement, celui d'une lauréate de l'édition 2016 consacrée à l'innovation environnementale, Agnès Kindt (horticulture maraîchère dans le Nord). À cette occasion, Marie-Blandine Doazan, présidente de Jeunes agriculteurs de Haute-Garonne, lauréate en 2014 au titre des « grandes cultures », a témoigné de l'importance de ce prix pour promouvoir une image positive du métier d'agriculteur.

Lors de leur déplacement en Vendée, les co-rapporteur-e-s ont également visité l'exploitation d'une jeune agricultrice qui, ancienne finaliste des Trophées de l'installation , a souligné l'intérêt de telles manifestations pour l'ensemble de la profession et la reconnaissance particulière que permet, pour une jeune agricultrice, le fait d'y être distinguée.

Le profil des finalistes et des lauréat-e-s de ces trophées reflète la plus ou moins forte féminisation des diverses filières agricoles :

- une quasi parité a caractérisé la mention « innovation environnementale » de l'édition 2016 (cinq hommes, cinq femmes finalistes ; une lauréate sur trois) ;

- le même constat vaut pour l'édition 2012 des « vignerons » : parité pour les finalistes (six femmes, six hommes) ; deux lauréates sur trois ;

- en 2015, les femmes étaient majoritaires parmi pour la mention « élevage laitier » (six femmes, sur trois hommes, deux lauréates) ;

- en revanche, si pour la mention « grandes cultures » de 2014, on ne comptait que deux femmes sur dix finalistes, un homme et une femme étaient lauréats.

La délégation encourage évidemment l'initiative de Jeunes agriculteurs . Elle estime que les jeunes femmes finalistes et lauréates contribuent à diffuser une image très positive du rôle des femmes dans l'agriculture et à favoriser l'égalité professionnelle dans ce secteur.

Elle se demande toutefois si ce prix ne devrait pas créer une mention spéciale à destination des jeunes agricultrices , afin de contribuer à la diffusion d'un message positif sur l'installation de jeunes femmes et de modèles susceptibles d'inspirer les vocations des plus jeunes.

3. Des initiatives pilotes à encourager : le programme Femme et homme en agriculture de la Chambre d'agriculture des Ardennes

Le programme Femme et homme en agriculture , porté à la fois par la Chambre d'agriculture des Ardennes et par la MSA de Marne-Ardennes-Meuse, a été présenté lors du colloque du 22 février par Sarah Bourtembourg qui, à la Chambre d'agriculture des Ardennes où elle siège au Bureau, en est l'élue de référence. « Ce projet vise à valoriser la place des femmes dans les exploitations, à les aider à gérer le stress, à améliorer leur bien-être, la qualité de vie de leur famille et l'image de la femme », a-t-elle relevé. Les effets positifs qui en sont attendus concernent le développement de l'emploi en agriculture, l'encouragement à la prise de responsabilités et la communication sur une image positive du métier .

Le programme a pris un tournant décisif en 2015 lors du lancement d'une enquête visant à mieux connaître la situation des agricultrices et à établir un plan d'action pour « favoriser l'épanouissement et la place des femmes dans les exploitations ; favoriser le lien social ; concilier la vie de famille et la vie professionnelle ; mettre en place des projets collectifs innovants en lien avec les démarches territoriales » 220 ( * ) . Parmi les initiatives de communication auquel ce programme a donné lieu, citons plus particulièrement un spectacle de théâtre monté en novembre 2015 présentant la vie des agricultrices à partir de scénettes inspirées de leur quotidien, et une exposition de photos intitulée Agricultrices ! 10 portraits de femmes .

Ainsi que l'a exposé Sarah Bourtembourg lors du colloque, sept actions sont prévues en 2017. Trois d'entre elles avaient d'ores et déjà été mises en place au moment du colloque de février 2017 :

• « Trucs et astuces au masculin et au féminin », pour partager les savoir-faire, astuces techniques et corporelles auxquelles les femmes ont recours et qui peuvent être utiles également aux hommes, l'objectif étant aussi d'adapter les postes de travail aux capacités des exploitants et de mettre à jour le document unique d'évaluation des risques ;

• « Agricultrice : communiquer sur son métier » : il s'agit d'un réseau d'agricultrices qui s'est constitué pour aller à la rencontre des jeunes dans les lycées, notamment agricoles, afin d'échanger sur la place des femmes dans les exploitations et de valoriser leur statut. L'objectif est d'élaborer un argumentaire positif sur le métier à l'aide de supports de communication dynamiques ;

• « Bien dans sa peau, bien dans ses bottes » : l'idée est de proposer aux agricultrices un parcours « bien-être » pour améliorer leur image et leur épanouissement personnel 221 ( * ) .

Les autres actions prévues dans un second temps concernent les thèmes suivants :

• « Femme, agricultrice et citoyenne », sur l'engagement des femmes sur leur territoire ;

• « Fonctionnement et chiffres clés des exploitations », afin d'aider les agricultrices à mieux comprendre les enjeux économiques de leur exploitation, dont elles assurent souvent par ailleurs la comptabilité et les démarches administratives ;

• « Du projet de vie au projet professionnel », destiné à aider les femmes dans leur projet d'installation ou de création d'activités nouvelles ;

• « Réussir à deux dans un métier indépendant », qui vise à établir des liens avec d'autres secteurs d'activité qui travaillent en couple (l'artisanat, par exemple) afin de permettre dialogues et échanges avec des familles qui connaissent un mode de vie comparable.

Enfin, parmi les supports de communication proposés pour valoriser le rôle des femmes dans l'agriculture dans les Ardennes, citons le DVD Elle était une fois - « L'agriculture, des femmes et des métiers » réalisé à l'initiative de la mission régionale « insertion » de l'enseignement agricole en Champagne-Ardenne en lien avec la Chambre d'agriculture des Ardennes. La délégation espère que ce type d'action se poursuivra dans le cadre de la région Grand Est.

4. Un levier indispensable : généraliser une communication positive sur les agricultrices

Le groupe « Égalité-parité : Agriculture au féminin » de Bretagne, rencontré par les co-rapporteur-e-s lors du déplacement du 14 juin 2017, a souligné l'importance de la « communication positive » pour lutter contre les clichés et donner confiance aux femmes. Le groupe s'élève ainsi contre toute communication qui enfermerait les femmes dans des rôles stéréotypés comme l'accueil, le tourisme à la ferme, la diversification, aux dépens de la mise en valeur de leur participation à la production et aux innovations .

La délégation est favorable à la valorisation de modèles d'agricultrices et à une communication mettant en valeur la mixité de la profession . Pendant les échanges organisés en Bretagne le 14 juin 2017 a été évoquée la quasi totale masculinité de la manifestation « Innov'action, le rendez-vous des agriculteurs qui innovent » 222 ( * ) , événement annuel organisé par les chambres d'agriculture pour faire connaître les innovations promues par des agriculteurs. Les impressions d'écran ci-dessous 223 ( * ) confirment l' image encore très largement masculin e (ou très marginalement féminine) de la communication réalisée en ligne autour de cette manifestation.

En revanche, cette page du site des chambres d'agriculture, dédiée à la formation des apprenti-e-s et portant sur le CFA de la Chambre d'agriculture de l'Aisne, va dans le bon sens et est de nature à ne pas décourager de vocations féminines.

La même remarque vaut pour cette photographie, que l'on trouve sur le site des chambres d'agriculture sous la rubrique « données techniques et économiques » : dans un registre traditionnellement considéré comme masculin, cette photographie montre de manière très positive une prise de conscience des enjeux de la mixité dans l'agriculture.

Afin de susciter des vocations d'agricultrices , la délégation estime indispensable de privilégier une communication positive , susceptible de mettre l'accent sur des modèles féminins illustrant des réussites de femmes dans le métier agricole pour valoriser des parcours d'agricultrices.

Elle souhaite que les organisateurs de salons, événements et manifestations diverses autour de l'agriculture , tant au niveau national qu'au niveau local, veillent à éviter de ne s'adresser qu'au public masculin et à insérer des portraits et témoignages d'agricultrices dans leurs éléments de communication.

Dans une logique comparable, l'attention des co-rapporteur-e-s a été attirée, lors de leur déplacement en Bretagne, le 14 juin 2017, sur la publicité sexiste autour du métier et des équipements agricoles . Les co-rapporteur-e-s ont été informés d'une démarche de la Commission nationale des agricultrices de la FNSEA auprès du CSA pour poser ces questions : « Est-il vraiment nécessaire de mettre une femme en très légère tenue dans une position pour le moins subjective pour vendre des filets à ballots ? Est-il vraiment nécessaire de faire des sous-entendus et des jeux de mots douteux pour promouvoir un salon professionnel ou une ensileuse ? ».

Cette démarche rejoint les convictions de la délégation, qui s'élève régulièrement contre les publicités sexistes et, tout dernièrement, contre une campagne de mode d'un grand couturier français, à quelques jours du 8 mars 2017, fondée sur des photos de modèles posant dans des postures provocatrices qui, selon la délégation, portent atteinte à la dignité des femmes 224 ( * ) . La délégation a ainsi invité l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) à envisager des solutions pour éviter la diffusion de publicités porteuses de stéréotypes sexuels les plus rétrogrades .


* 216 Il est significatif que le projet d'un Prix de l'innovation ait émergé à l'échelle européenne en 2016, à l'initiative du Comité des organisations professionnelles agricoles de l'Union européenne (dont les membres français sont l'APCA, la FNSEA et la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA)), dans la perspective de la Journée internationale de la femme rurale du 15 octobre. La création de ce prix est partie du constat que les femmes représentent 42 % des actifs agricoles de l'Union européenne et que 30 % de ces femmes sont cheffes d'exploitations. Ses objectifs sont, comme pour les prix attribués en France, d'augmenter la visibilité du rôle central des femmes impliquées dans l'agriculture, mieux reconnaître les approches innovantes qu'elles adoptent face à la diversification agricole au sein de l'Union et de souligner leur capacités à contribuer à faire émerger des nouvelles solutions face aux défis des zones rurales.

http://www.reseau-pwdr.be/news/prix-de-linnovation-europ%C3%A9enne-pour-les-agricultrices

* 217 En 2013, elles étaient, selon le reportage du journal l'Est républicain consacré à cet événement, 1 556 en Meurthe-et-Moselle, soit 28 % des effectifs, 1 785 en Meuse (28,3 %), 2 316 en Moselle (30 %) et 2 046 dans les Vosges (31 %).

* 218 Coopérative d'utilisation de matériel agricole.

* 219 Le document de communication de la préfecture de l'Eure fait état d'un prix semblable en Mayenne et de l'« exportation » de ce projet en Champagne-Ardenne, en Loire-Atlantique et en Seine-Maritime.

* 220 Citation extraite du témoignage de Sarah Bourtembourg lors du colloque du 22 février 2017.

* 221 Au terme des cinq premiers ateliers qui ont ponctué ce projet, celui-ci a rencontré un grand succès auprès des agricultrices qui y ont participé. Ce parcours, d'après le communiqué de presse publié en juillet 2017, n'a pas pour « seule finalité de permettre à ces agricultrices de se retrouver le temps d'une activité ludique extra-professionnelles », mais aussi de constituer « un moment d'échanges entre femmes qui partagent le même métier et donc les mêmes préoccupations... ».

* 222 http://www.innovaction-agriculture.fr/

* 223 Ces impressions d'écran ont été réalisées le 25 juin 2017 à 18 heures.

* 224 http://www.senat.fr/presse/cp20170307a.html

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