3. Politique agricole

Proposition E 746

Com (96) 584 final


(Procédure écrite du 20 décembre 1996)

La proposition E 746 vise à modifier le règlement n° 2377/90 établissant une procédure communautaire pour la fixation des limites maximales de résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments d'origine animale.

Dans le cadre du règlement en vigueur :

- depuis le 1 er janvier 1992, aucune autorisation de mise sur le marché d'un médicament vétérinaire n'est délivrée sans qu'une limite maximale de résidus n'ait été préalablement fixée ;

- les substances, dites anciennes, utilisées avant cette date doivent être évaluées avant le 1 er janvier 1997 ; à défaut de l'établissement de limites maximales de résidus, ces substances doivent être interdites dans la Communauté.

La Commission a donc, sur avis du Comité des médecines vétérinaires (CMV), procédé à la classification de 282 substances. Toutefois, les travaux d'évaluation de l'ensemble des médicaments (environ 400), qui reposent en fait sur les Etats membres, au travers du CMV, ne seront pas terminés pour le 1 er janvier 1997. La Commission propose donc de repousser au 1 er janvier 1999 l'échéance prévue par le règlement pour les substances dont les dossiers ont été déposés avant le 1 er janvier 1996 auprès de l'Agence européenne pour l'évaluation des Médicaments.

La proposition E 746 vise, par ailleurs, à adapter le règlement 2377/90 au nouveau système communautaire d'autorisation de mise sur le marché . En effet, le CMV dépendant, depuis l'adoption du règlement n° 2309/93, de l'Agence européenne pour l'évaluation des Médicaments, c'est à cette dernière qu'est confiée l'instruction des demandes d'établissement des limites maximales de résidus, et c'est elle qui doit percevoir les redevances liées à leur établissement.

En outre, afin de préserver le développement de l'industrie pharmaceutique européenne, la proposition prévoit l'établissement de limites maximales provisoires de résidus pour les substances en cours d'essais cliniques . Ces limites provisoires s'appliqueraient pour une durée déterminée ne pouvant excéder deux ans.

Les ministères de l'agriculture et de la santé considèrent que ce texte, qui constitue essentiellement une adaptation au nouveau système communautaire d'autorisation de mise sur le marché, ne soulève pas de problème particulier.

Dans ces conditions, la délégation a décidé de ne pas intervenir sur la proposition E 746.

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