b) La coopération scientifique et technique

Composante majeure de notre dispositif de coopération, la coopération scientifique et technique représente à elle seule plus de 50 % de nos crédits d'intervention. Elle aussi largement cofinancée par nos partenaires mexicains, elle est étroitement liée à nos intérêts économiques et commerciaux dans le pays et repose sur trois axes principaux :

- La coopération universitaire,
associée à l'offre de formation de haut niveau à destination des futures élites mexicaines, constitue la première priorité. Elle représente, par l'enveloppe qui lui est consacrée, notre deuxième budget en Amérique latine. Elle repose aussi bien sur la formation d'ingénieurs que sur le programme de coopération postgraduée, sur le montage d'universités technologiques ou sur l'action de grandes écoles françaises. Au total, environ une centaine de projets sont aujourd'hui soutenus et environ 600 étudiants mexicains étudient en France au niveau doctoral.

- Notre coopération sectorielle au Mexique se développe ensuite, toujours suivant le principe du cofinancement, dans de nombreux domaines répondant aux besoins exprimés par les autorités mexicaines. C'est ainsi que notre coopération importante dans le domaine de l'eau (constitution d'agences de bassin sur le modèle français, formation à la gestion...) doit aboutir à la constitution du " centre mexicain de formation aux métiers de l'eau " qui doit naturellement bénéficier du soutien des autorités et administrations françaises. Les autres principaux secteurs de coopération, très variés, concernent aussi bien la santé, la formation dans le domaine des transports, les télécommunications, la police, la coopération judiciaire, l'urbanisme, l'agriculture ou la médecine.

- Enfin, plusieurs organismes de recherche français sont très actifs au Mexique. Les deux principaux sont :

- le CEMCA (centre français d'études mexicaines et centraméricaines), qui a succédé en 1982 à la mission archéologique et ethnologique française au Mexique (elle-même créée en 1961), constitue l'instrument d'une coopération ancienne et prestigieuse dans des domaines aussi divers que l'archéologie, l'histoire, l'anthropologie, la géographie, mais aussi la sociologie ou les études urbaines ;

- et l'ORSTOM (institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération), présent au Mexique depuis 1974, et qui intervient -avec un effectif de 45 personnes et un budget annuel qui s'élevait en 1997 à 27 millions de francs- dans de nombreux domaines de recherche (environnement, ressources naturelles, l'homme et la société) avec une quinzaine de programmes scientifiques.

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