M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1789.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1880.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1878 rectifié.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je suis saisi de six amendements faisant l'objet d'une discussion commune.

L'amendement n° II-1778, présenté par Mme Conway-Mouret, MM. Chantrel, Temal et Vayssouze-Faure, Mme Carlotti, MM. Darras et P. Joly, Mme G. Jourda, MM. Marie, M. Vallet et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

4 520 000

 

4 520 000

Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

Français à l'étranger et affaires consulaires

4 520 000

 

4 520 000

 

TOTAL

4 520 000

4 520 000

4 520 000

4 520 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Hélène Conway-Mouret.

Mme Hélène Conway-Mouret. La Caisse des Français de l'étranger assure nos compatriotes partout dans le monde, sans aucune restriction d'âge ni d'état de santé.

Par le biais de la catégorie aidée, elle est la seule structure à faire bénéficier les Français les plus modestes d'une tarification réellement accessible. C'est une mission de service public pleinement assumée, mais de plus en plus difficile à financer.

De fait, la CFE est de plus en plus seule à assumer une mission de solidarité qui devrait être partagée. Il est donc indispensable que l'État recouvre son rôle et réaffirme son engagement.

Si les dispositions de cet amendement sont modestes dans leur montant et ciblées dans leur objectif, elles auraient néanmoins des effets concrets et immédiats pour soutenir la CFE.

M. le président. L'amendement n° II-1779, présenté par Mme Conway-Mouret, MM. Chantrel, Temal et Vayssouze-Faure, Mme Carlotti, MM. Darras et P. Joly, Mme G. Jourda, MM. Marie, M. Vallet et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

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(En euros)

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Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

2 260 000

 

2 260 000

Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

Français à l'étranger et affaires consulaires

2 260 000

 

2 260 000

 

TOTAL

2 260 000

2 260 000

2 260 000

2 260 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Hélène Conway-Mouret.

Mme Hélène Conway-Mouret. À défaut de l'adoption de l'amendement précédent, cet amendement de repli tend à financer non pas l'intégralité, mais la moitié du reste à charge de la catégorie aidée. Cela représenterait un effort minimal pour le budget de l'État, mais décisif pour la CFE.

En l'adoptant, nous enverrions un signal clair en faveur de la solidarité nationale envers nos compatriotes les plus vulnérables à l'étranger et nous apporterions un soutien responsable à un acteur qui assume seul cette mission de service public.

Il s'agit d'une mesure de bon sens, proportionnée et immédiatement utile. Je vous invite donc à lui apporter votre soutien, mes chers collègues.

M. le président. L'amendement n° II-1877, présenté par Mmes M. Vogel et Ollivier, MM. Gontard, Mellouli, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes de Marco et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée et Souyris, est ainsi libellé :

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(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

2 070 000

 

2 070 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

2 070 000

 

2 070 000

 

TOTAL

2 070 000

2 070 000

2 070 000

2 070 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Cet amendement de Mélanie Vogel vise également à compenser environ 50 % des dépenses relatives à la catégorie aidée, à hauteur de 2,07 millions d'euros.

La CFE assurant une mission de service public, il est normal qu'elle reçoive une juste compensation de la part de l'État, que nous appelons à tenir ses engagements.

M. le président. L'amendement n° II-1760 rectifié, présenté par Mmes Briante Guillemont et Renaud-Garabedian, MM. Ruelle, Bilhac, Cabanel, Daubet, Gold et Guiol, Mme Jouve, M. Masset, Mme Pantel et MM. Roux et Laouedj, est ainsi libellé :

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(En euros)

Programmes

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Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

760 000

 

760 000

Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

Français à l'étranger et affaires consulaires

760 000

 

760 000

 

TOTAL

760 000

760 000

760 000

760 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Sophie Briante Guillemont.

Mme Sophie Briante Guillemont. La catégorie aidée de la Caisse des Français de l'étranger relève clairement de la mission de service public.

Ce dispositif a été voulu et pensé par l'État en 2002. Alors qu'il s'était engagé, au moment de sa création, à prendre en charge la moitié de son coût, l'État est revenu sur cet engagement.

Quand tout allait bien, ce n'était pas un problème, mais cela l'est devenu maintenant que la Caisse rencontre des difficultés financières importantes.

La catégorie aidée coûte 5 millions d'euros à la CFE, alors que l'État ne participe qu'à hauteur de 380 000 euros, ce qui correspond à 7 % de son coût réel.

Comme l'a dit le ministre, la CFE doit faire l'objet d'une réforme d'envergure, tenant compte des recommandations du rapport conjoint de l'Igas (inspection générale des affaires sociales) et de l'IGF (inspection générale des finances). Vous avez précisé, monsieur le ministre, qu'il s'agit d'un travail interministériel. Peut-on savoir où nous en sommes ? En outre, le rapport en question n'a pas été rendu public, malgré nos demandes. Quand le sera-t-il ?

En attendant cette réforme, il nous semble vital que l'État apporte son concours à la CFE. À cet effet, cet amendement vise à allouer 760 000 euros supplémentaires à la caisse pour l'aider à compenser les charges induites par la catégorie aidée.

M. le président. Les deux amendements suivants sont identiques.

L'amendement n° II-1761 rectifié est présenté par Mmes Briante Guillemont et Renaud-Garabedian, MM. Ruelle, Bilhac, Cabanel, Daubet, Gold et Guiol, Mme Jouve, M. Masset, Mme Pantel et M. Roux.

L'amendement n° II-1790 est présenté par M. Chantrel, Mme Conway-Mouret, MM. Temal et Vayssouze-Faure, Mme Carlotti, MM. Darras et P. Joly, Mme G. Jourda, MM. Marie, M. Vallet et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

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(En euros)

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Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

380 000

 

380 000

Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

Français à l'étranger et affaires consulaires

380 000

 

380 000

 

TOTAL

380 000

380 000

380 000

380 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Sophie Briante Guillemont, pour présenter l'amendement n° II-1761 rectifié.

Mme Sophie Briante Guillemont. Cet amendement de repli vise à renouveler la subvention de 380 000 euros en faveur de laquelle le Sénat avait voté l'an dernier.

M. le président. La parole est à M. Yan Chantrel, pour présenter l'amendement n° II-1790.

M. Yan Chantrel. Cet amendement, qui a déjà été adopté l'an passé, vise à doubler la contribution versée par l'État à la CFE au titre de la catégorie aidée, en lui allouant 380 000 euros supplémentaires, pour la maintenir au même niveau que cette année.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

M. Rémi Féraud, rapporteur spécial. Les amendements nos II-1778, II-1779, II-1877 et II-1760 rectifié tendent à augmenter de manière très substantielle le soutien de l'État à la CFE au titre de la catégorie aidée : la commission en demande le retrait.

Sur les amendements identiques nos II-1761 rectifié et II-1790, qui visent à rétablir les crédits adoptés l'an dernier, la commission sollicite l'avis du Gouvernement.

M. le président. Quel est donc l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Sur les quatre premiers amendements, l'avis est le même que celui de la commission, d'autant plus que le programme 105 a déjà été amputé par l'adoption des amendements identiques portant sur les bourses scolaires. Le volet pilotable étant somme toute assez réduit, je ne voudrais pas compromettre l'action de l'État en faveur des priorités que j'ai évoquées précédemment.

Quant aux amendements identiques tendant à rétablir les crédits de l'année dernière, nous avons exécuté plus de crédits en 2025 que ce qui était prévu dans le budget. Vous aviez doublé ces crédits, qui avaient été portés de 380 millions d'euros à 760 millions, mais nous avons dépassé ce montant pour le porter à 1 million d'euros, parce que le besoin s'en faisait sentir.

Nous savons augmenter les crédits en exécution lorsque c'est nécessaire. Nous préférerions donc disposer de cette flexibilité plutôt que d'augmenter les crédits de ce programme.

Le Gouvernement demande donc également le retrait de ces amendements identiques.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1778.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1779.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1877.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1760 rectifié.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix les amendements identiques nos II-1761 rectifié et II-1790.

(Les amendements ne sont pas adoptés.)

M. le président. Mes chers collègues, je vous rappelle que si nous n'avons pas fini l'examen des crédits de cette mission à dix-neuf heures quarante-cinq, nous examinerons les amendements restant en discussion samedi prochain. J'appelle donc chacun d'entre vous à faire preuve de plus concision.

L'amendement n° II-1879, présenté par Mmes M. Vogel et Ollivier, MM. Gontard, Mellouli, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes de Marco et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée et Souyris, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

100 000

 

100 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

100 000

 

100 000

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Cet amendement vise à abonder de 100 000 euros le programme 151 afin de mieux faire connaître la CFE aux Français établis hors de France en leur apportant davantage d'informations.

Si l'on déplore le déficit de la Caisse et la baisse du nombre de ses adhérents, rien n'est fait pour remédier à cette insuffisance d'affiliations. En effet, on fait peser des charges importantes sur la CFE, sans lui permettre de faire sa propre promotion au sein des consulats et des ambassades.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

M. Rémi Féraud, rapporteur spécial. Avis défavorable.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. L'amendement n° II-1938, présenté par Mmes Ollivier et M. Vogel, MM. Gontard, Mellouli, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes de Marco et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée et Souyris, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

20 000 000

 

20 000 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Si vous le permettez, je prendrai le temps de défendre cet amendement important, dont ont déjà discuté nos collègues de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. (Marques d'impatience sur des travées du groupe Les Républicains.)

Il porte sur la rénovation énergétique de notre réseau diplomatique à l'étranger. En effet, la Cour des comptes a publié un rapport important et assez sévère sur le sujet. Elle demande de renforcer de manière significative les crédits alloués en matière de rénovation des bâtiments.

Parmi ses constats, la Cour signale l'insuffisance des crédits d'entretien lourd. Les crédits accordés chaque année sont largement en deçà des besoins évoqués par le ministère lui-même.

L'accord de Paris et la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) imposent pourtant à la France de réduire drastiquement les émissions de ses bâtiments publics. Comment promouvoir nos objectifs si nos propres ambassades fonctionnent avec des équipements énergivores ?

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. Les dépenses cumulées d'entretien de ces bâtiments représentent s'élèvent d'ores et déjà à 70 millions d'euros.

La commission émet un avis défavorable sur cet amendement.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1938.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je suis saisi de deux amendements faisant l'objet d'une discussion commune.

L'amendement n° II-1784, présenté par Mme Conway-Mouret, MM. Chantrel, Temal et Vayssouze-Faure, Mme Carlotti, MM. Darras et P. Joly, Mme G. Jourda, MM. Marie, M. Vallet et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

14 910 000

 

14 910 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

14 910 000

 

14 910 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

14 910 000

14 910 000

14 910 000

14 910 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Hélène Conway-Mouret.

Mme Hélène Conway-Mouret. Cet amendement vise à garantir le respect de la trajectoire des effectifs fixée dans le cadre de l'agenda de transformation du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, annoncé par le Président de la République en 2023.

Cet agenda prévoyait la création de 700 ETP d'ici à 2027, un jalon intermédiaire de 150 ETP devant être atteint en 2025. Or seuls 75 ETP ont été créés en 2025 et aucun en 2026. Nous sommes donc très loin de l'objectif. Les besoins sur le terrain sont pourtant importants.

Nous proposons la création de 150 ETP supplémentaires pour rattraper le retard de l'année dernière et créer les 75 ETP qu'il convient de créer cette année pour respecter la trajectoire.

M. le président. L'amendement n° II-1935, présenté par Mmes Ollivier et M. Vogel, MM. Gontard, Mellouli, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes de Marco et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée et Souyris, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

1 400 000

 

1 400 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

1 400 000

 

1 400 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

1 400 000

1 400 000

1 400 000

1 400 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Il est défendu, monsieur le président.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. Avis défavorable.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1784.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1935.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je suis saisi de deux amendements faisant l'objet d'une discussion commune.

L'amendement n° II-1661, présenté par M. Mellouli, Mme Poncet Monge, MM. Gontard, Benarroche, G. Blanc et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme Ollivier, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

13 000 000

 

13 000 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

13 000 000

 

13 000 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

13 000 000

13 000 000

13 000 000

13 000 000

SOLDE

0

0

La parole est à M. Akli Mellouli.

M. Akli Mellouli. L'occasion m'est donnée de saluer la reconnaissance par la France de la Palestine. Pour être en phase avec cette décision, nous proposons de consacrer 13 millions d'euros à l'ouverture d'une ambassade de France en Palestine.

Cette ambassade constituerait un outil essentiel de dialogue, de prévention des conflits et de médiation. Elle serait une protection pour nos ressortissants et ceux de l'Union européenne et garantirait un accompagnement consulaire adapté dans une région marquée par l'instabilité.

Pour être plus précis, 8 millions d'euros seront consacrés aux dépenses d'installation de la nouvelle ambassade, et les 5 millions d'euros restants couvriront ses coûts de fonctionnement pour l'année 2026.

Cette représentation diplomatique sera de nature à renforcer les canaux de communication avec les autorités légales, à soutenir les acteurs engagés pour la paix et à contribuer à faire respecter le droit international.

Pour des raisons de recevabilité budgétaire, ces crédits sont prélevés sur le programme 185. Nous appelons toutefois le Gouvernement à lever le gage.

M. le président. L'amendement n° II-1899, présenté par Mme Gréaume, M. Xowie et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

10 000 000 

 

10 000 000 

Diplomatie culturelle et d'influence

10 000 000 

10 000 000 

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

TOTAL

10 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

SOLDE

La parole est à Mme Michelle Gréaume.

Mme Michelle Gréaume. Il est défendu, monsieur le président.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. Ces amendements tendent à anticiper une décision qu'il appartient au Gouvernement de prendre.

La commission en demande le retrait.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1661.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-1899.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. Je suis saisi de deux amendements identiques.

L'amendement n° II-827 rectifié est présenté par MM. Mellouli, Gontard, Benarroche, G. Blanc et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes Ollivier et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel.

L'amendement n° II-1898 est présenté par Mme Gréaume, M. Xowie et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

17 300 000

 

17 300 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

17 300 000

 

17 300 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

17 300 000

17 300 000

17 300 000

17 300 000

SOLDE

0

0

La parole est à M. Akli Mellouli, pour présenter l'amendement n° II-827 rectifié.

M. Akli Mellouli. L'Organisation des Nations unies est le principal garant du droit international et du règlement pacifique des différends. Dans un contexte marqué par la multiplication des conflits, la montée des tensions géopolitiques et la remise en cause croissante des normes internationales, réduire notre contribution à l'ONU reviendrait à affaiblir l'un des rares cadres capables de faire régner la paix et l'égalité entre les États.

Aussi, cet amendement vise à rétablir la contribution française à l'ONU au niveau prévu en loi de finances pour 2024 en augmentant de 17,3 millions d'euros les crédits y afférents. Si nous réduisons notre contribution, nous enverrons un mauvais signal quant à l'attachement de la France au droit international, à la défense des droits humains et au rôle des Nations unies pour préserver la paix.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, nous prélevons ces crédits sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence ». Dans la mesure où il ne s'agit évidemment pas de fragiliser notre influence à l'international, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.

M. le président. La parole est à Mme Michelle Gréaume, pour présenter l'amendement n° II-1898.

Mme Michelle Gréaume. Il est défendu, monsieur le président.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. Mes chers collègues, comme je vous l'ai expliqué dans mon propos liminaire, la baisse de la contribution de la France à l'ONU ne relève pas d'une volonté du Gouvernement. Elle s'explique simplement par le recul de la part de la France dans le revenu national brut mondial.

M. Didier Marie. C'est donc la Chine qui va payer !

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. La commission demande donc le retrait de cet amendement.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix les amendements identiques nos II-827 rectifié et II-1898.

(Les amendements ne sont pas adoptés.)

M. le président. L'amendement n° II-826 rectifié, présenté par MM. Mellouli et Gontard, Mme Poncet Monge, MM. Benarroche, G. Blanc, Dantec et Dossus, Mme de Marco, M. Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme Ollivier, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

3 000 000

 

3 000 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

La parole est à M. Akli Mellouli.

M. Akli Mellouli. Dans le contexte actuel, marqué par une explosion du travail précaire, la montée des violations des droits fondamentaux, le changement climatique, les transformations du monde du travail, et l'essor de plateformes mondiales souvent peu régulées, le rôle de l'Organisation internationale du travail (OIT) est plus crucial que jamais.

En effet, cette instance reste l'un des rares espaces où États, employeurs et travailleurs élaborent ensemble des règles communes.

Aussi, cet amendement vise à rétablir la contribution de la France à l'OIT, que le PLF 2026 prévoit de diminuer de 3 millions d'euros, en abondant de 3 millions d'euros en autorisations d'engagement comme en crédits de paiement l'action n° 04 « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Comme précédemment, les crédits sont prélevés sur le programme 185, mais nous n'avons aucunement l'intention de diminuer le budget de la diplomatie culturelle, qui est indispensable au rayonnement de la France. Nous appelons donc le Gouvernement à lever le gage.

M. le président. Quel est l'avis de la commission ?

Mme Nathalie Goulet, rapporteur spécial. Il s'agit d'une contribution obligatoire, dont le calcul ne dépend pas du Gouvernement.

La commission demande le retrait de cet amendement.

M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. Jean-Noël Barrot, ministre. Même avis.

M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° II-826 rectifié.

(L'amendement n'est pas adopté.)

M. le président. L'amendement n° II-828 rectifié, présenté par MM. Mellouli, Gontard, Benarroche, G. Blanc et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mmes Ollivier et Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

1 151 439

 

1 151 439

 

Diplomatie culturelle et d'influence

 

1 151 439

 

1 151 439

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

1 151 439

1 151 439

1 151 439

1 151 439

SOLDE

0

0

La parole est à M. Akli Mellouli.

M. Akli Mellouli. Cet amendement vise à rétablir la contribution française à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui est en baisse de 1,15 million d'euros dans le PLF 2026.

En effet, l'AIEA joue un rôle absolument essentiel pour la sécurité mondiale. Elle garantit la sûreté du nucléaire civil et contrôle le respect des engagements de non-prolifération.

Dans un contexte marqué par la multiplication des conflits armés, le réarmement global et les tensions croissantes autour des installations nucléaires en Ukraine comme au Moyen-Orient, le travail de cette agence internationale est plus que jamais indispensable pour prévenir les risques et maintenir un cadre international de confiance.

Cet amendement vise donc à abonder de 1 151 439 euros, en autorisations d'engagement comme en crédits de paiement, l'action n° 04 « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde. Là encore, nous appelons le Gouvernement à lever le gage afin d'assurer une contribution française à la hauteur des enjeux de sécurité et de paix.