État civil :
Né le 20 juin 1876
Décédé le 21 décembre 1947
Profession :
Avocat
Département :
Drôme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 6 janvier 1924
Elu le 14 janvier 1930
Fin de mandat le 10 janvier 1939 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

LISBONNE (EMILE), né le 20 juin 1876 à Nyons (Drôme).

Sénateur de la Drôme de 1924 à 1938.

Ministre de la Santé publique du 26 octobre au 26 novembre 1933.

Né à Nyons le 20 juin 1876 d'une famille d'avocats et de magistrats, à laquelle appartenait Eugène Lisbonne, avocat, sénateur de l'Hérault, rapporteur au Sénat de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, Emile Lisbonne quitta le lycée d'Avignon pour entrer à la Faculté de droit d'Aix-en-Provence, puis à celle de Paris.

Le 6 janvier 1924, après être arrivé en tête au premier tour avec 177 voix, Emile Lisbonne est élu sénateur radical-socialiste de la Drôme par 429 voix sur 719 votants. Il occupait alors les fonctions de substitut du procureur de la République à Paris et, après son élection, il fut nommé vice-président honoraire au tribunal de la Seine.

Eugène Lisbonne s'inscrit au groupe de la gauche démocratique et radicale et radical-socialiste En février 1924, il est élu membre suppléant de la commission d'instruction de la Haute Cour de justice; membre titulaire de cette cour en février 1925, il est à nouveau élu membre suppléant en février 1927.

Ses interventions à la tribune sont nombreuses et portent, notamment, sur les divers budgets. Au nom de la commission de législation civile et criminelle, il rapporte un projet de loi sur la nationalité et un autre sur la révision du code de justice militaire de l'armée de terre. En mars 1929, il dépose une proposition de loi sur la réorganisation judiciaire.

Le 20 octobre 1929, Emile Lisbonne est réélu sénateur au premier tour de scrutin par 404 voix sur 720.

En tant que rapporteur de la commission de législation civile et criminelle, il défend de nombreux textes. En 1931, avec Bienvenu Martin, il dépose une proposition de résolution à l'adresse de la République espagnole, puis rapporte le projet de loi portant création d'une cour spéciale de justice militaire.

Albert Sarraut constitue son premier ministère, composé à peu près uniquement de radicaux, le 27 octobre 1933, et il choisit Emile Lisbonne comme ministre de la Santé. Ce ministère est renversé par les socialistes moins d'un mois plus tard, le 24 novembre.

En 1934, lors de la discussion sur la question de confiance, sur le contre-projet Peyronnel, au sujet du marché du blé, Emile Lisbonne déclare que « le plus grand ennemi de la classe agricole et de la classe ouvrière, comme d'ailleurs de l'activité économique du pays, c'est l'instabilité ministérielle » et il ajoute qu'il ne prendra pas « la responsabilité de faire tomber le gouvernement ». Vice-président du comité exécutif du parti radical, président de la fédération des oeuvres laïques de la Drôme, président du comité national pour la réhabilitation des victimes des conseils de guerre, Emile Lisbonne, au Sénat, au nom de la commission de législation, puis au nom de la commission des affaires étrangères à partir de 1937, témoigne d'une grande activité.

Aux élections sénatoriales du 23 octobre 1938, battu de 10 voix par l'adversaire qui le précède, il n'arrive qu'en quatrième position avec 360 voix sur 732 votants et n'est pas réélu.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

LISBONNE (Emile)

Né le 20 juin 1876 à Nyons (Drôme)

Décédé le 21 décembre 1947 à Paris (17ème)

Sénateur de la Drôme de 1924 à 1938

Ministre de la santé publique du 26 octobre au 26 novembre 1933

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2285)

Retiré de la vie publique depuis 1938, Emile Lisbonne meurt le 21 décembre 1947 à Paris.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Emile LISBONNE

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