Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès
État civil :
Né le 23 avril 1914
Décédé le 19 septembre 1986
Profession :
Agriculteur
Département :
Nord

Travaux parlementaires

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

BAJEUX (Octave)

Né le 23 avril 1914 à Radinghem-en-Weppes (Nord)

Décédé le 19 septembre 1986 à Radinghem-en-Weppes

Sénateur du Nord en 1958

Après des études universitaires qu'il mène jusqu'à l'obtention du doctorat en droit, Octave Bajeux se consacre à la profession d'agriculteur, et exerce diverses fonctions en rapport avec elle : il est ainsi président des fermiers du Nord, membre du comice agricole de l'arrondissement de Lille, membre de la chambre départementale d'agriculture, membre du tribunal paritaire de l'arrondissement de Lille et membre du conseil d'administration de l'entraide rurale.

Il est mobilisé durant la guerre de 1939-1940 avec le grade de lieutenant de réserve. Au lendemain de la Libération, il milite au sein du MRP, dont il devient membre de la Commission exécutive fédérale ; il est également élu maire de Radinghem en avril 1945, mandat qu'il exerce jusqu'à sa mort.

Elu sénateur du Nord en juin 1958, deuxième sur la liste présentée par le MRP qui, avec 727 voix sur 3 987 suffrages exprimés, obtient deux sièges, il est membre de la Commission des finances et du groupe des républicains populaires.

Ve République

BAJEUX (Octave)

Né le 23 avril 1914 à Radinghem-en-Weppes (Nord)

Décédé le 19 septembre 1986 à Radinghem-en-Weppes (Nord)

Sénateur du Nord de 1958 à 1983

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome II, pages 236)

Le 26 avril 1959, Octave Bajeux est réélu sénateur du Nord, sur la liste du Mouvement républicain populaire (MRP). Il s'inscrit au Groupe des républicains populaires, dont il devient vice-président en 1964, et conserve cette fonction jusqu'en 1974. Le 3 février 1960, il vote pour la loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie. Il est nommé, en 1964, membre suppléant du Conseil supérieur de l'aménagement rural. Lors de la séance du Sénat de 11 mai 1965, il vote pour la loi portant réforme des régimes matrimoniaux.

Le 26 septembre 1965, il est réélu sénateur du Nord, toujours sur la liste du MRP. Il s'inscrit au Groupe des républicains populaires et du centre démocratique, qui prend par la suite le nom de groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès (UCDP). La même année, il est nommé représentant suppléant du Sénat au sein du Conseil supérieur de l'hydraulique. Il vote, le 5 décembre 1967, contre la loi Neuwirth relative à la régulation des naissances, et s'abstient lors des scrutins publics concernant la loi portant création et organisation des Régions (1972). En revanche, il vote pour la loi Royer d'orientation du commerce et de l'artisanat (1973), pour la loi fixant à 18 ans l'âge de la majorité, mais contre la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse (1974).

Parallèlement à ses activités parlementaires, il est élu président de l'Union des syndicats d'assainissement du Nord en 1966, et assume les fonctions de président, puis président honoraire et administrateur de la Banque française de l'agriculture et du crédit mutuel, de 1972 à 1979. Il est également président, puis président honoraire et administrateur de la Fédération régionale des caisses de crédit mutuel du Nord.

Aux élections sénatoriales de 1974, il conduit, dans le département du Nord, la liste d'Union des centristes et des indépendants, qu'il représente d'ailleurs lui-même à Lille, et qui rassemble le Centre démocrate, le Centre national des indépendants et paysans, les Républicains indépendants, le Centre démocratie et progrès, et le Mouvement démocrate socialiste. Avec environ 450 voix en deçà des chiffres de 1965, les résultats de ces élections ne sont pas à la hauteur des espoirs de l'Union des centristes. Avec neuf sièges à pourvoir dans le département de Nord, la liste n'en remporte que deux sur les quatre convoités, totalisant 997 votes sur 4 809 suffrages exprimés. Réélu à cette occasion, Octave Bajeux vote contre la loi portant réforme du divorce (1975). Le 27 octobre 1977, il est désigné comme juge titulaire de la Haute Cour de Justice, et réélu le 8 décembre 1980. Lors de la séance du Sénat de 30 septembre 1981, il vote contre la loi portant abolition de la peine de mort.

En 1983, il est réélu conseiller municipal de Radinghem-en-Weppes au 1er tour, puis maire de cette commune. En revanche, après trois années au cours desquelles il n'intervient plus en séance publique, il décide de ne pas se représenter aux élections sénatoriales. Son mandat prend fin le 2 octobre suivant.

Lors de ses mandats sénatoriaux, Octave Bajeux siège à la commission des affaires économiques (1959-1966 et 1968-1983), ainsi qu'à la commission des lois (1966-1968). Qu'il agisse en son nom ou en celui de la commission auquel il appartient, ce fils d'agriculteur, lui-même exploitant agricole, déploie beaucoup d'énergie dans les débats touchant à sa profession. Quasiment tous les ans, il intervient sur les aspects agricoles du projet de loi de finances. Il présente également des rapports et des avis, et prend part à la discussion de nombreux textes tels que le projet de loi d'orientation agricole (1960 et 1980), la proposition de loi tendant à modifier les articles du code rural relatif aux droits de reprise et de renouvellement en matière de baux ruraux (1962), la proposition de loi tentant à définir les principes et les modalités d'un système contractuel en agriculture (1964), le projet de loi d'orientation foncière (1967), le projet de loi du code rural relatif au statut du fermage et métayage (1970), le projet de loi relatif au bail rural à long terme (1970), le projet de loi relatif aux groupements fonciers agricoles (1970), et le projet de loi relatif à l'organisation interprofessionnelle agricole (1975). Il est aussi l'auteur d'amendements sur ces textes, et d'une proposition de loi tendant à la stabilisation des fermages (1959).

Il pose au Gouvernement de nombreuses questions portant sur le monde agricole. Le 18 novembre 1960, par exemple, il s'adresse au ministre de l'Agriculture pour critiquer les recommandations du Comité Rueff relatives au statut du fermage, telles que l'expansion des cas de résiliation de bail, l'augmentation des fermages, la limitation du droit au renouvellement du bail et la suppression du droit de préemption.

Fortement ancré localement, il intervient à la tribune du Sénat sur divers problèmes rencontrés par le département du Nord. Lors d'une question orale de 1969, il appelle notamment l'attention du ministre de l'Agriculture sur des inondations qui ont eu lieu dans de nombreux secteurs dans la région du Nord et il demande l'attribution d'urgence à la région Nord de crédits d'hydraulique agricole.

Maire de Radinghem-en-Weppes depuis 1945, Octave Bajeux décède en 1986, trois ans après avoir cessé ses fonctions parlementaires. Docteur en droit, il est auteur d'une thèse intitulée Vers la propriété culturale : le problème du fermage et son évolution, soutenue en 1945 à la Faculté de droit de l'Université de Lille.

Elu le 26 avril 1959
Réélu le 26 septembre 1965
Réélu le 22 septembre 1974
Fin de mandat le 2 octobre 1983 (ne se représente pas)

Membre de la commission des affaires économiques
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Octave BAJEUX

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