2. La mise en oeuvre anticipée, dès 1999, de la deuxième phase des restructurations

Conçue autour de l'adaptation des soutiens de l'armée professionnelle, la phase 2000-2002 des restructurations, dont l'armée de terre entreprendra la mise en oeuvre dès le second trimestre de 1999, portera principalement sur :

- la restructuration du service du matériel, parallèlement à la diminution du nombre de formations à soutenir, et à la priorité désormais donnée à la projection : 88 organismes (régiments, bataillons, établissements et groupements) seront ainsi dissous, restructurés ou transférés ;

- l'adaptation du commissariat de l'armée de terre à la réduction du format et à la professionnalisation ;

- la transformation du service des transmissions, à partir du regroupement des moyens dans une même composante associant les formations projetables et les unités fixes ;

- l'adaptation du service du génie à la modification de l'implantation des forces : fermeture de deux établissements, dissolution des détachements de maintenance, réorganisation de dix-sept établissements ;

- la dissolution des onze derniers centres mobilisateurs ;

- l'adaptation des organismes de formation au nouveau format des forces terrestres (fermeture de l'école de défense nucléaire, biologique et chimique de Caen, et de l'école nationale des spécialistes du service de santé pour l'armée de terre de Dinan) : le dispositif de formation de l'armée de terre reposera, en 2002, sur onze écoles au lieu de treize.

Entre autres exemples des mesures dont la mise en oeuvre sera effectuée par anticipation dès 1999 , on peut citer :

- de nombreuses dispositions relatives à la réorganisation du service du matériel (ces mesures concernent les établissements de Mertzwiller et de Gresswiller en Alsace, de Vayres et de Saint-Astier en Aquitaine, de Clermont-Ferrand et de Moulins en Auvergne, de Chemilly, Dijon, Saint-Florentin et Fourchambault en Bourgogne, de Bruz et de Vannes en Bretagne, de Langres, de Charleville-Mézières, de Belfort, de Besançon, de Metz, de Verdun et de Rouen) ;

- des mesures liées à la mise en oeuvre de l'appel de préparation à la défense (création d'antennes du service national à Brest, Châlons en Champagne, Limoges, Nice : notons néanmoins que ces structures, de même que l'ensemble de la Direction du service national, ne relèvent pas de l'armée de terre) ;

- des dissolutions de centres de sélection (Vincennes, Limoges, Auch, Compiègne, Lyon, Mâcon).

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