A. UN PROJET LARGEMENT PERFECTIBLE AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

1. Organisation dédiée et calendrier

La mise en oeuvre de la LOLF est pilotée, sous l'autorité du Ministre et du Secrétaire général, par le Directeur général de l'administration, qui représente le ministère des affaires étrangères au Comité de pilotage interministériel.

Le ministère des affaires étrangères assure avoir fait le choix d'impliquer le plus possible les structures existantes dans la mise en oeuvre de la loi organique pour en faciliter l'appropriation. Pour assurer le travail de coordination transversale des travaux, un poste de chargé de mission auprès du Directeur des affaires budgétaires et financières a été créé en avril 2003, occupé par un conseiller des affaires étrangères. Celui-ci participe aux réunions du réseau et aux groupes de travail organisés par la Direction de la réforme budgétaire. Enfin, dans le cadre du renforcement du contrôle de gestion et de la détermination des objectifs et des indicateurs qui figureront dans les projets annuels de performance a été créée une cellule contrôle de gestion placée sous l'autorité du Directeur général de l'administration.

Le calendrier de mise en oeuvre de la réforme au ministère des affaires étrangères reprend et décline celui élaboré par la Direction de la réforme budgétaire : arbitrage sur les programmes et les missions en décembre 2003, validation des objectifs et des indicateurs au premier semestre 2004, rédaction d'un premier budget LOLF « en blanc » parallèle au budget traditionnel et des premiers projets annuels de performance pour le PLF 2005.

Le calendrier fixé par la Direction de la réforme budgétaire prévoit un arbitrage sur la nouvelle structuration budgétaire (missions, programmes et actions) à l'automne 2003 et une détermination des objectifs et des indicateurs qui seront inscrits dans les projets annuels de performance au printemps 2004.

Bien que le ministère annonce être en phase avec le calendrier fixé par la direction de la réforme budgétaire, votre rapporteur spécial estime que la traduction organisationnelle de la mise en place de la LOLF a été plutôt tardive. Le souci d'implication de l'ensemble des services et de sensibilisation du personnel aux enjeux et principes de la LOLF semble en outre insuffisant. De manière générale, les informations transmises par le ministère sur l'avancement de la LOLF sont quelque peu lapidaires, et en tout état de cause moins étoffées que celles communiquées par d'autres départements ministériels plus réduits.

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