EXAMEN EN COMMISSION

I. EXAMEN DES CRÉDITS

Réunie le mercredi 15 octobre 1997, sous la présidence de M. Christian Poncelet, président, la commission a procédé à l'examen des crédits de l'emploi et de la solidarité, III- ville et intégration.

Répondant à M. Joseph Ostermann , le rapporteur spécial a précisé que la réduction de 130 millions de francs de la dotation du fonds d'intervention pour la sauvegarde, la transmission et la restructuration des activités commerciales et artisanales (FISAC) était due à la non-consommation de sa dotation par l'établissement public de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA) dont la mise en place, prévue par le pacte de relance pour la ville, a été retardée. Il a indiqué que ces crédits avaient été reportés sur l'exercice 1998 et seraient vraisemblablement consommés, la mise en route de l'établissement étant attendue avant la fin de l'année 1997.

II. AUDITION DE MME MARTINE AUBRY, MINISTRE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ

S'agissant de la politique de la ville, Mme Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité, a rappelé que serait lancée au début de l'année prochaine une loi cadre de lutte contre les exclusions. Le total des moyens affectés à la politique de la ville en 1998 se monte à 15  milliards de francs, soit 1 milliard de plus qu'en 1997.

Mme Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité, a estimé que cette politique devrait être réexaminée en s'interrogeant sur l'utilité des crédits et l'adaptation des procédures ; 1998 étant la dernière année des contrats de ville, un bilan des contrats de ville et du pacte de relance sera établi en 1999, ce qui justifie un budget de continuité pour 1998.

M. Alain Lambert, rapporteur général a souhaité savoir si le Gouvernement envisageait de prolonger les contrats de ville jusqu'en 1999.

Mme Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité, a assuré que, si l'expérience du contrat de ville apparaissait plus fructueuse, celle-ci serait prolongée en 1999, et qu'il n'y aurait pas de rupture des engagements de l'Etat en toute hypothèse. Elle a ajouté qu'une véritable déconcentration des crédits lui paraissait nécessaire en la matière.

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