EXAMEN PAR LA COMMISSION

Au cours de sa réunion du mercredi 12 novembre 1997 sous la présidence de M. Jean François-Poncet, président, la commission a procédé à l'examen du rapport pour avis de M. Georges Berchet sur les transports terrestres.

Après les observations du rapporteur pour avis, M. François Gerbaud a rappelé que la loi du 13 février 1997 créant " Réseau Ferré de France " avait eu notamment trois objectifs : préserver une certaine unité de la SNCF, transférer la dette de cette entreprise et enfin consacrer la SNCF dans un statut d'interlocuteur privilégié de " Réseau Ferré de France ". A cet égard, il a relevé que la loi n'autorisait nullement le nouvel établissement public à disposer des réseaux mais, avait, en revanche, souhaité associer les collectivités locales aux décisions portant sur les ouvertures et fermetures de lignes.

Evoquant la régionalisation des services régionaux de voyageurs, M. François Gerbaud a ensuite rappelé qu'un bilan serait dressé sur l'expérience conduite dans six régions jusqu'au 31 décembre 1999.

Après avoir estimé que la politique du " tout TGV " pouvait nuire aux modernisations des lignes nécessaires à l'aménagement du territoire, M. François Gerbaud a enfin mis l'accent sur la nécessité pour la SNCF de reconquérir le marché du fret.

M. Jacques de Menou a souligné la nécessité pour la voie ferrée de relier le grand ouest français au centre de l'Europe. Il a ensuite mis l'accent sur la rentabilité du fer, s'agissant des longues distances, par rapport à la route. Il a enfin attiré l'attention sur les conséquences de l'ouverture du marché des transports en juillet 1998.

M. Jean-Pierre Raffarin a estimé que la régionalisation des services régionaux de voyageurs de la SNCF méritait un débat et qu'il convenait d'attendre qu'un véritable bilan soit dressé de l'expérience.

M. Jean François-Poncet, président, a rappelé les rôles respectifs de " Réseau Ferré de France " et de la SNCF -l'un propriétaire des infrastructures, l'autre opérateur sur lesdites infrastructures- dans une perspective de concurrence européenne. Il a ensuite insisté sur la difficulté pour le Parlement de faire respecter sa volonté en évoquant notamment les problèmes rencontrés par les membres du comité de gestion du FITTVN pour se voir attribuer de véritables prérogatives en matière de programmation.

Suivant les conclusions de son rapporteur pour avis, la commission a ensuite décidé de s'en remettre à la sagesse du Sénat sur les crédits consacrés aux transports terrestres dans le projet de loi de finances pour 1998.

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