III. LA POURSUITE DU PROGRAMME D'AMÉLIORATION DES LIGNES CLASSIQUES

Deux opérations d'électrification du réseau ont été menées cette année.

L'électrification de la section de ligne reliant Vierzon à Bourges, permettant d'améliorer les performances de la desserte Paris-Bourges, ainsi que des dessertes régionales entre Orléans et Bourges, devrait s'achever cette année. Les travaux ont été cofinancés par l'Etat, la région Centre et la SNCF (et par RFF pour l'année 1997), dans le cadre du contrat de plan Etat-région Centre.

L'électrification de la section de ligne Persan-Beaumont-Beauvais a fait l'objet du contrat de plan Etat-région Picardie et bénéficie d'un financement de la part de l'Etat, du Conseil régional de Picardie, du Conseil régional d'Ile-de-France, du département de l'Oise, du district des Sablons, de la ville de Beauvais et de la SNCF (à laquelle sera désormais substitué RFF). Cette électrification devrait permettre une amélioration sensible des dessertes entre l'agglomération parisienne et l'Oise qui supportent notamment de nombreux trajets domicile-travail. La mise en service est prévue pour le début de l'an 2000.

On relèvera aussi que les travaux du TGV-Méditerranée se poursuivent entre Valence et Marseille, d'une part, Nîmes, d'autre part. La mise en place des installations fixes et, notamment, des caténaires et sous-stations d'alimentation devrait intervenir en 1999.

Votre commission souligne, une nouvelle fois, la nécessité d'améliorer des lignes telles que :

- Lyon-Bordeaux ;

- Persan-Beaumont-Beauvais ;

- Paris-Bâle dont le projet d'électrification demeure toujours au point mort.

A cet égard, rappelons que l'électrification de la ligne Paris-Troyes et son accès au réseau TGV fait partie des priorités retenues par la " Charte du Bassin Parisien " signé au mois d'avril 1994 et regroupant l'Ile-de-France, le Centre, la Champagne-Ardenne, la Basse et la Haute-Normandie, la Picardie, la Bourgogne et les Pays de la Loire.

Pourquoi ne pas électrifier, dans un premier temps, jusqu'à Chalindrey, noeud ferroviaire sur une ligne électrifiée ?

Faire circuler des diesels entre Paris et Chalindrey constituerait :

- une hérésie économique puisque l'électrification sera prolongée de Gretz à Troyes ;

- une contrainte anormale pour les usagers du fait d'une rupture de charge à Troyes.

La Champagne méridionale et notamment Chaumont, ne doivent pas êre négligés en matière d'aménagement du territoire au même titre que le " désenclavement " d'Auxerre, chef lieu de l'Yonne. L'électrification de la liaison Auxerre-Laroche-Migennes a pour objet principal la suppression de la rupture de charge.

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