2. L'assurance prospection foire

Cette assurance couvre les dépenses de recherche de nouveaux marchés.

Les crédits demandés, 400 millions de francs, sont au même niveau depuis 1997.

Les résultats sont cependant incertains pour 1998, laissant anticiper un montant de 270 millions de francs de dépenses (contre 245 millions en 1997) : " la crise asiatique pourrait avoir des conséquences sur les actions de prospection des entreprises et conduire au paiement en 1998 d'indemnités plus importantes que prévu ".

Pour 1999, selon les informations communiquées à votre rapporteur, en raison des incertitudes en Asie et de la modification des dispositifs d'aide " ces hypothèses, dont l'incidence est très difficilement quantifiable à ce stade, pourraient conduire à une stabilisation du déficit en 1999 à un niveau voisin de celui de 1998 ".

3. La garantie de change

Cette garantie permet de couvrir les exportateurs contre les risques de change.

Elle est, depuis la création de cette procédure, bénéficiaire, de sorte qu'aucune dotation n'est demandée en 1999, comme en 1998.

Les informations obtenues par votre rapporteur sont les suivantes :

" Pour 1998, il y a un risque de voir apparaître un déficit en raison de cette conjoncture de marché, mais ces pertes ne sont pas chiffrables aujourd'hui.

Pour 1999, il est difficile de faire à ce stade des prévisions de résultat pour la garantie de change, mais on peut tabler sur un résultat nul, sans reversement à l'Etat, car la hausse du dollar et le fait que les taux d'intérêt américains sont supérieurs aux taux français ont réduit les perspectives de gain sur la procédure. Le risque que le résultat soit négatif est réel. ".

4. La garantie du risque économique

Cette garantie couvre les entreprises contre la dérive des prix de revient dans les marchés d'exportation.

En 1999, la dotation demandée est de 400 millions de francs (soit une diminution de 50 millions de francs), en raison notamment de la diminution des dépenses au titre des contrats TGV-Corée et GIAT/Abu Dhabi.

Par contre " pour 1998, l'existence persistante de ces contrats, dont l'exécution a été marquée par des décalages ayant entraîné des reports de décaissements importants, sont à l'origine d'une prévision d'exécution élevée, de l'ordre de 500 millions de francs ".

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