3. Les Maisons de service public

Prolongeant les réflexions sur la polyvalence administrative engagées dès les années 1970, la mise en place des Maisons des services publics a pu susciter beaucoup d'espoirs, en particulier dans le monde rural, pour assurer, par la mutualisation, le maintien des services publics en dépit de la perte de population. Force est de constater qu'elles ont souvent été mises en place dans des localités d'une taille relativement importante, où La Poste disposait déjà, le plus souvent, d'un bureau ou d'une agence. Lorsqu'elle possède un point de contact dans la commune, la participation de La Poste à la Maison de service public ne peut être que limitée.

La Poste participe à d'autres formes de mutualisation des services publics, comme les points d'information multiservices (PIMS) ou les points d'information médiation multiservices (PIMMS), structures qui ont pour objectif d'orienter, de former et de renseigner sur le fonctionnement des services publics une clientèle socialement plus fragile, créés à l'initiative d'entreprises publiques et de services administratifs locaux (ANPE, CAF...). La Poste participe à 10 PIMMS en particulier dans la région Rhône-Alpes.

La Poste participe au total à 43 de ces structures, dont une dizaine de Maisons des services publics. Là encore, il ne peut s'agir d'un outil de re-profilage global du réseau.

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