B. VERS UN « TOURISME VERT » ?

Aux 100 à 120 000 touristes qui se rendent chaque année en Nouvelle-Calédonie, principalement par avion en provenance de France métropolitaine, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, du Japon et des États-Unis, il convient d'ajouter quelque 500 000 croisiéristes , qui effectuent des escales sur l'archipel (Nouméa, Lifou, Île des Pins, Maré) 5 ( * ) .

La Nouvelle-Calédonie présente des atouts indéniables pour les paquebots de croisière avec, outre ses paysages et son climat, des infrastructures fiables, une stabilité politique et une proximité géographique avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui favorise les croisières de courte durée. La taille des navires peut excéder 300 m et le nombre de passagers accueillis à bord varie de 1 200 à 3 000, sans les équipages. Les professionnels du secteur estiment que la dépense moyenne à terre par croisiériste avoisine les 6 000 francs pacifiques, soit environ 50 euros. Ce tourisme occasionne d'autres retombées économiques pour le territoire (droits de quai, frais de pilotage et de remorquage, frais d'accueil sur l'île, frais de port et de gardiennage, services de transports) mais celles-ci peuvent paraître encore insuffisantes. Des travaux scientifiques sont par ailleurs en cours pour mieux évaluer les atteintes aux fonds marins et à la biodiversité occasionnées par les paquebots de croisière de même que des plans de gestion sur certaines zones, avec des panneaux d'information, des balisages, des bouées de non-franchissement.


* 5 Source : Cluster Maritime.

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