CHAPITRE II -

LES SPÉCIFICITÉS DE LA PRÉSENCE FRANÇAISE

I. LES AFFINITÉS CULTURELLES ET SCIENTIFIQUES

A. LA COOPÉRATION CULTURELLE, SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE AU KAZAKHSTAN

L'étendue de ce pays, le recul du statut du français, la modestie des moyens humains et financiers que la France met en oeuvre, expliquent en grande partie l'impact relativement limité de la coopération culturelle, scientifique et technique entre la France et le Kazakhstan, malgré le dynamisme de notre Ambassade.

1. L'action du bureau de coopération linguistique et éducative (BCLE)

Chaque année, l'attaché linguistique de l'Ambassade parcourt le Kazakhstan lors de missions qui maintiennent les contacts, une présence dans les écoles, et assurent l'apport de matériel didactique ainsi que la sélection des futurs boursiers du Gouvernement français.

Par ailleurs, la politique de bourses, action prioritaire entre toutes, se double de la gestion des dossiers de bourses du Gouvernement kazakhstanais, dont le but est d'envoyer en France des étudiants francophones prometteurs.

Des séminaires interrégionaux, dont rendent compte les médias, sont organisés dans différentes régions et mobilisent nos partenaires locaux. En 1996, un séminaire, animé par un spécialiste de Grenoble, a rassemblé des enseignants à Aktioubinsk, dans l'Ouest du pays. Cette année, sous la conduite d'un formateur de Besançon, un autre séminaire se tiendra dans une province plus centrale, à Kiraganda.

Le premier d'une série de trois manuels franco-kazakhs, " Marianne ", tiré à 28.000 exemplaires, disponible depuis février 1997, est le fruit d'une coopération tripartite (BCLE, Partenaires locaux et le " Centre international d'études pédagogiques "). Le deuxième manuel est confié à l'édition, le troisième est à l'état d'ébauche.

En outre, l'Ecole nationale supérieure d'administration publique du Kazakhstan (ENSAPK) et l'Ambassade, liées par une convention, proposent des cours de français dans les locaux de l'ENSAPK. A ce jour, on dénombre environ 70 participants.

Depuis septembre 1996, à la suite d'un échange entre les universités d'Akmola et de Dijon, deux lecteurs de l'université de Bourgogne enseignent le français dans des écoles, à l'université et à l'Institut de formation continue de la future capitale du Kazakhstan.

Enfin, le BCLE appuie financièrement le théâtre francophone de l'université des langues du monde.

Face à l'irrésistible engouement suscité par l'anglais, il convient de maintenir notre présence, en " épaulant " mieux les partenaires locaux, en étoffant notre propre réseau, en associant davantage aux actions les médias, sans omettre les entreprises françaises, pourvoyeuses potentielles d'emplois.

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