Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union pour la Nouvelle République
État civil :
Né le 15 octobre 1892
Décédé le 15 janvier 1982
Profession :
Agent de change honoraire
Département :
Indre-et-Loire
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

DESACHE (Marc)

Né le 15 octobre 1892 à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire)

Décédé le 15 janvier 1982 à Paris

Sénateur de l'Indre-et-Loire de 1959 à 1965

Marc Désaché naît dans une famille bourgeoise de Tours engagée dans la vie économique et politique locale depuis plusieurs générations. Son père est président du conseil d'administration de l'hôtel Métropole et son grand père est président du conseil des directeurs de la Caisse d'épargne. Après un baccalauréat ès lettres et des études à l'école libre des sciences politiques à Paris, Marc Desaché participe à la guerre de 1914-1918 dans l'aéronautique comme observateur en avion et en ballon. Démobilisé en 1919 comme capitaine honoraire de l'aviation avec six citations dont trois à l'ordre de l'armée, il devient agent de change en 1923 puis syndic de la compagnie des agents de change à Paris de 1941 à 1950. Propriétaire-exploitant à Sainte-Maure en Touraine, petite bourgade du sud de l'Indre-et-Loire célèbre pour ses fromageries, il s'attache à cette localité, située à mi-chemin entre Châtellerault et Tours, qui compte moins de 3 000 habitants au sortir de la guerre. Il s'engage dans la vie politique locale en 1945 sur les traces de son frère, Jean Desaché, administrateur de sociétés, conseiller municipal et adjoint au maire de la commune de Saint-Maure de Touraine pendant vingt ans jusqu'à son décès en 1951. Conseiller général depuis 1945 (président de la commission des finances de 1945 à 1958), conseiller municipal puis maire de Saint-Maure de Touraine à compter de 1953, Marc Desaché rejoint l'Union pour la nouvelle République (UNR) en 1958 mais se place toujours sur le plan de l'action administrative en dehors des clivages politiques. Il est reconnu comme un bon spécialiste des questions économiques et signe plusieurs articles financiers dans L'Echo de Touraine.

Candidat lors des élections sénatoriales du 26 avril 1959, celui qui préside le Conseil général depuis un an se réclame dans sa profession de foi du général de Gaulle et de la grande figure politique du département, Michel Debré. Il célèbre le chemin parcouru depuis la mise en place des nouvelles institutions et se félicite du redressement du pays, notamment dans le domaine économique. Il estime que l'assainissement de la monnaie entraînera le desserrement du crédit, permettant aux collectivités locales de plus larges possibilités d'emprunts pour leurs travaux d'infrastructures. Il loue la réforme fiscale à venir qui annonce, selon lui, celle des finances locales et soutient celle déjà engagée des administrations qui se traduit par un allègement du contrôle administratif sur les départements et communes. L'agriculture jouant encore un rôle fondamental dans la région tourangelle, il soutient la modernisation de cette activité par le recours à des cultures nouvelles plus rentables pour les producteurs. Sur la question algérienne, il estime que la solution ne peut intervenir en dehors de la position du Président de la République mais réaffirme son attachement à l'Algérie française. Il est élu avec 521 voix au second tour. Son suppléant est Jean Voisin, vice-président du Conseil général d'Indre-et-Loire.

Au Sénat, il intègre logiquement la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (dont il devient le secrétaire en 1962), tout en participant également aux travaux du comité central d'enquête sur le coût et le rendement des services publics. Ses interventions et questions orales portent sur la politique agricole du Gouvernement, le commerce extérieur (il souhaite une meilleure information économique pour que les producteurs puissent connaître les marchés extérieurs et développer leurs exportations en dehors du seul Marché commun), la grève du 27 juin 1963 (il demande que l'activité économique de la région parisienne ne soit plus troublée par les grèves surprises du personnel des services publics), la fiscalité immobilière, la loi de finances, l'aménagement du territoire, les collectivités locales, le statut de l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) et la fiscalité des entreprises.

Marc Desaché n'est pas réélu aux élections sénatoriales du 26 septembre 1965. Il reste toutefois un élu local très actif, engagé notamment dans la valorisation de l'agriculture et de la culture de sa région. Il crée à cet effet, en septembre 1972, la Commanderie du fromage de Sainte-Maure-de-Touraine, qui participe efficacement à l'animation du Pays du Chinonais.

Le sénateur a approuvé la loi du 4 février 1960 autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie, ainsi que la loi portant réforme des régimes matrimoniaux du 13 juillet 1965.

Marc Desaché, aérostier durant la Première guerre mondiale, est titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 et commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire.

Elu le 26 avril 1959
Fin de mandat le 1er octobre 1965 (non réélu)

Secrétaire de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation

Membre de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation
Membre du Groupe de l'Union pour la Nouvelle République

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Marc DESACHE

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