N° 90

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002

Annexe au procès-verbal de la séance du 22 novembre 2001

AVIS

PRÉSENTÉ

au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées (1) sur le projet de loi de finances pour 2002 , ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE,

TOME II

RELATIONS CULTURELLES EXTÉRIEURES
ET FRANCOPHONIE


Par Mme Monique CERISIER-ben GUIGA,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : M. Xavier de Villepin, président ; MM. Michel Caldaguès, Guy Penne, André Dulait, Michel Pelchat, Mme Danielle Bidard-Reydet, M. André Boyer, vice-présidents ; MM. Simon Loueckhote, Daniel Goulet, André Rouvière, Jean-Pierre Masseret, secrétaires ; MM. Jean-Yves Autexier, Jean-Michel Baylet, Mme Maryse Bergé-Lavigne, MM. Daniel Bernardet, Pierre Biarnès, Jacques Blanc, Didier Borotra, Didier Boulaud, Jean-Guy Branger, Mme Paulette Brisepierre, M. Robert Calmejane, Mme Monique Cerisier-ben Guiga, MM. Robert Del Picchia, Jean-Paul Delevoye, Hubert Durand-Chastel, Mme Josette Durrieu, MM. Claude Estier, Hubert Falco, Jean Faure, Philippe François, Philippe de Gaulle, Mme Jacqueline Gourault, MM. Emmanuel Hamel, Christian de La Malène, René-Georges Laurin, Louis Le Pensec, Mme Hélène Luc, MM. Philippe Madrelle, Pierre Mauroy, Louis Mermaz, Mme Lucette Michaux-Chevry, MM. Louis Moinard, Xavier Pintat, Jean-Pierre Plancade, Bernard Plasait, Jean-Marie Poirier, Jean Puech, Yves Rispat, Henri Torre, André Vallet, Serge Vinçon.

Voir les numéros :

Assemblée nationale ( 11 ème législ.) : 3262 , 3320 à 3325 et T.A. 721

Sénat
: 86 et 87 (annexe n° 1 ) (2001-2002)


Lois de finances .

INTRODUCTION

Mesdames, Messieurs,

L'examen des crédits consacrés par le ministère des affaires étrangères à l'action culturelle de la France est l'occasion de procéder à leur analyse financière, mais également d'examiner les moyens mis en oeuvre par l'Etat pour assurer la présence culturelle de notre pays dans le monde. La multiplicité des outils et des acteurs, leurs évolutions au fil des années n'en rendent pas toujours la logique évidente.

La philosophie du système est caractérisée par la tension entre la stratégie de l'influence, du « rayonnement », et la volonté nouvellement affirmée de participer au renforcement de la diversité culturelle face à l'emprise de la mondialisation.

Pour atteindre ce double objectif, la rigueur budgétaire impose d'optimiser l'efficacité du réseau existant d'instituts et de centres culturels, d'établissements scolaires, des centres de recherche, de moyens audiovisuels déjà performants, comme Radio-France International (RFI) ou à développer, comme TV5 Monde.

Créée par la réforme de 1998, la Direction générale de la coopération internationale et du développement (DGCID), a entrepris cette rénovation indispensable de la conception et des moyens de notre action culturelle : la mettre clairement au service du développement dans les pays pauvres et émergents, en faire l'un des vecteurs de l'influence intellectuelle et artistique française partout où c'est possible. Elle s'y emploie dans des conditions ardues caractérisées par le chevauchement des compétences entre directions, la pénurie de la ressource humaine, et la difficulté à hiérarchiser des priorités entre des secteurs très divers.

Le budget pour 2002, limité au regard de ces multiples missions, comporte de réels motifs d'insatisfaction, comme la modicité des crédits alloués à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) ; il présente toutefois des évolutions positives, comme l'amélioration de l'accueil en France des étudiants étrangers, l'inflexion favorable des moyens accordés au réseau culturel et enfin la priorité accordée à l'audiovisuel extérieur.

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