1
S'agissant des homicides commis ou
tentés, les chiffres pour les années 1960, 1961 et 1962 ne sont
pas significatifs si l'on tient compte de la situation politique de cette
période, marquée par le conflit algérien et ses
conséquences sur le territoire métropolitain.
2
Délinquance des mineurs - la République en
quête de respect, rapport n° 340, 2001-2002.
3
Cette délinquance d'exclusion a été
définie par M. Denis Salas, lors de son audition par la commission
d'enquête du Sénat sur la délinquance des mineurs, comme
«
une délinquance de masse, territorialisée,
essentiellement liée à des parcours de désinsertion
durable dans lesquels des groupes familiaux tout entiers vivent dans
l'illégalité et dans des cultures de survie, dans des
modalités de précarité extrêmement importantes les
conduisant insensiblement vers la déviance ou vers la
délinquance
».
4
La notion d'incivilité peut être définie comme
un «
comportement sans gêne et provocateur, source de
perturbation et d'exaspération dans la vie quotidienne des cités.
Par exemple, rassemblements au pied de l'immeuble, attitudes menaçantes,
bruits dans les halls, déplacements en bande, présence de
chiens
» (rapport de la mission interministérielle sur la
prévention et le traitement de la délinquance des mineurs remis
au Premier ministre le 16 avril 1998 par Christine Lazerges et Jean-Pierre
Balduyck), ou encore comme «
tout comportement contraire aux
règles habituelles de la sociabilité
», ou
«
toutes les manifestations traduisant une dégradation du
lien social et ne recevant pas de réponse pénale
»
(Guide pratique des contrats locaux de sécurité, IHESI, 1998).
5
Cité dans les Cahiers français n°308 :
Etat, société et délinquance, « Les politiques
de sécurité : la politique de « tolérance
zéro » et ses controverses », Sébastien
Roché, p. 76.
6
Rapport n° 87 - Tome III - annexe 28 : Lois de finances
pour 2002 - sécurité, p. 76-78.
7
Chiffres cités par notre collègue
député Nicole Feidt, dans son avis « administration
centrale et services judiciaires » rendu au nom de la commission des
lois, sur le projet de loi de finances pour 2002 (Assemblée nationale,
avis n° 3324, Tome V, XIème législature, p.39).
8
Rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de
finances pour l'année 2001, page 224.
9
Un centre de coopération policière et
douanière a été mis en place avec l'Allemagne et l'Italie,
et d'autres, avec la Luxembourg, la Suisse, la Belgique et l'Espagne devraient
prochainement voir le jour.
10
Le Conseil de sécurité intérieure a
été institué par le décret du 15 mai 2002. Il est
présidé par le Président de la République et est
composé du Premier ministre, du ministre chargé de la
sécurité intérieure, du Garde des sceaux, du ministre
chargé de l'économie et des finances, du ministre chargé
du budget et du ministre chargé de l'outre-mer. En fonction de son ordre
du jour, d'autres ministres peuvent être appelés à y
participer.
11
In Les Cahiers français n° 308 : Etat,
société, délinquance - Les politiques de
sécurité : la politique de « tolérance
zéro » et ses controverses, Sébastian
Roché, p. 73.
12
Commission d'enquête sur la délinquance des mineurs
présidée par notre collègue M. Jean-Pierre Schosteck
et dont le rapporteur est notre collègue M. Jean-Claude
Carle : « La République en quête de
respect », rapport n° 340, Tome I, 2001-2002.
13
Commission d'enquête sur la délinquance des
mineurs : « La République en quête de
respect », rapport n° 340, Tome I, 2001-2002, page 82.
14
Lors de son audition par la commission d'enquête, la
directrice de la Caisse nationale d'allocations familiales, Mme Annick Morel, a
indiqué que la suspension des prestations familiales était
prononcée à moins de 9.000 reprises par an, ce qui est
hélas sans rapport avec l'ampleur de l'absentéisme scolaire.
15
Les zones franches urbaines : un succès et une
espérance - Rapport de M. Pierre André, n° 354,
2001-2002.
16
Le tableau ci-après qui présente l'avantage de
recouvrir une longue période, ne retrace toutefois que les seuls emplois
gérés directement par la direction de l'administration de la
police nationale (DAPN), alors que l'agrégat « police
nationale » comprend également, en l'an 2002, 416 personnels
techniques et spécialisés et 1.118 ouvriers d'Etat
gérés par d'autres directions du ministère de
l'intérieur. En outre, ce tableau ne prend pas en compte les 754 emplois
de contractuels créés par la loi de finances initiale pour 2002
en application de l'article 34 de la loi du 12 avril 2002 à la suite de
l'arrêt Berkani du Conseil d'Etat. Au total, les emplois
budgétaires de l'agrégat police nationale s'élevaient donc
à 132.104 en 2002 + 2.162 surnombres en gestion.
17
Cf. « Les moyens de la sécurité
publique : éléments d'analyse comparative »,
février 2002.
18
Les commissaires relèvent d'un régime
dérogatoire.
19
Cf. le rapport du Sénat n°87, tome III, annexe 28,
2001-2002.
20
Devant votre commission des finances, M. Daniel Vaillant, alors
ministre de l'intérieur, avait expliqué qu'il ne fallait pas que
le passage aux 35 heures obère la capacité opérationnelle
de la police nationale. De même, dans la réponse au questionnaire
budgétaire sur le PLF 2002, le ministère indiquait :
«
à l'occasion de la réforme de l'ARTT, il
conviendra d'une part de tenir compte des spécificités du travail
policier, et notamment de sa pénibilité, et d'autre de
préserver les importantes réformes engagées dans la police
nationale et notamment la police de proximité, qui exige le maintien du
potentiel opérationnel de la police nationale
».
21
Les amendements proposés par le gouvernement au projet de
budget de la gendarmerie nationale pour 2002 illustrent d'ailleurs bien ce
phénomène : ces amendements ont en effet accru les
crédits de rémunération de 135 millions d'euros
(+4,8 %), tout en réduisant les crédits de fonctionnement et
d'investissement de 14 millions d'euros (-1,4 %).
22
Soit 51,3 x 5 ans + 23,9 x 5 ans
23
En toute rigueur, ce tableau établi à partir des
données transmises par le ministère de l'intérieur est
légèrement inexact, car les crédits de
« rémunérations » supplémentaires
prévus par le présent projet de loi sur la période
2003-2007 comprennent également le premier équipement des emplois
supplémentaires créés, qui est retracé en lois de
finances dans le chapitre de fonctionnement 34-41 du budget de la police et
dans les chapitres d'investissement du budget de la gendarmerie.
24
Pour les raisons exposées dans la note de bas de page
ci-dessus, ce ratio ne reflète qu'imparfaitement la progression des
masses budgétaires correspondantes. En outre, les crédits
prévus sur la période 2003-2007 auront, en raison de
l'érosion monétaire due à l'inflation, des valeurs
réelles différentes selon leur année de consommation.
25
Retracé par l'article 2 de l'ordonnance organique
n° 59-2 du 2 janvier 1959 (en vigueur jusqu'au
31 décembre 2004), comme par l'article 1
er
de la
loi organique n° 2001-692 du 1
er
août 2001
(en vigueur à partir du 1
er
janvier 2005)
26
On peut regretter que le principe du versement des attributions
du FCTVA l'année de réalisation des investissements (applicable
aux établissements publics de coopération intercommunale et aux
investissements de réparation des dommages causés par les
tempêtes) n'ait pas été retenu. Dans la rédaction
actuelle, les communes, les départements et les régions qui
participeront au financement d'un commissariat ne recevront les versements du
FCTVA que deux ans après la date d'achèvement des travaux.
27
Projet de loi d'orientation et de programmation pour la
sécurité intérieure, Rapport pour avis n° 52 par M.
Alain Joyandet, p. 54.
28
Loi de finances pour 2002, rapport n°87 - Tome III, annexe
28 : Sécurité, p. 68.
29
Rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de
finances 2000, p. 245.
30
Cf. Frédéric Ocqueteau, Jacques Frenais et Pierre
Varly, « Ordonner le désordre, une contribution au
débat sur les indicateurs du crime », La documentation
française, 2002, pages 33 à 37.
31
Cf. Bruno Aubusson de Cavarlay, « Les chiffres de la
délinquance : production et interprétation », in
Cahiers français n°308, 2002
32
Cf. « La république en quête de respect,
tome II : annexes », rapport du Sénat n 340,
2001-2002.
33
Cf. Sebastian Roché, « La politique de
tolérance zéro et ses controverses », in Cahiers
français n°308, 2002.
Projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure
Rapports législatifs
Avis n° 375 (2001-2002), déposé le