B. LES MOYENS DU CEA EN 2004
En 2004,
la subvention civile (hors financement du DSND) sera de 911 millions
d'euros, soit une stabilité en euros constants par rapport à au
budget révisé pour 2003 (+1,7 % en euros courants). Elle
intègre une contribution du Ministère de la Défense de
35 millions d'euros, qui permet de compenser la diminution des
crédits d'investissement de la recherche. Néanmoins, le CEA
s'attachera à profiter des ressources nouvelles dégagées
par le Ministère de la recherche (transfert des crédits
d'études du Ministère de la Défense, Fonds
priorités recherche sur recettes de privatisation) pour présenter
des projets innovants et cohérents avec les priorités des
pouvoirs publics. Dans ce contexte, le CEA a mené une réflexion
approfondie sur ses programmes. Le projet de plan à moyen et long terme
établi pour la période 2003-2012, qui s'inscrit dans le cadre de
la mise en oeuvre de la loi organique relative aux lois de finances, est
structuré autour de trois axes principaux : l'énergie, les
technologies pour l'information et la santé, et les très grands
équipements. Ce plan devrait être approuvé prochainement
par le Conseil d'administration de l'établissement, et ferait du CEA
l'un des seuls organismes de recherche à s'engager sur une
période aussi longue.
L'établissement cherche à
mener ses programmes dans un souci
constant de réduction des coûts
. Le plan d'économies de
45 millions d'euros portera sur les activités de support
administratif et technique ainsi que sur le fonctionnement des laboratoires. Le
CEA conduit notamment une mission de simplification de ses processus internes
et poursuit l'effort d'amélioration de l'efficacité de sa
politique d'achats.
Enfin, il continue à
valoriser les résultats de ses
recherches
(environ 200 brevets déposés par an pour
15 millions d'euros de redevances) et à renforcer ses partenariats
à long terme avec des entreprises ou des collectivités locales
pour construire des plates-formes de recherche intégrées
(enseignement, recherche, industriels). Plusieurs projets d'envergure
européenne seront lancés en 2004 : Minatec (micro et
nanotechnologies à Grenoble), Neurospin (Sciences du Vivant à
Saclay), Numatec (technologies logicielles en Essonne), laboratoires sur les
prions (Fontenay-aux-Roses).