C. COMPTE-TENU DU DYNAMISME DES RECETTES DU BACEA, SA DETTE SE RÉSORBE NETTEMENT PLUS RAPIDEMENT QUE PRÉVU

En raison de l'effondrement du trafic aérien provoqué par la pandémie de Covid 19, la dette du BACEA s'était considérablement accrue pour culminer à 2,7 milliards d'euros au 31 décembre 2021. Après une stabilisation en 2022, l'encours de dette du budget annexe a commencé à se résorber en 2023. Au 31 décembre 2024, il s'est ainsi établi à 2 milliards d'euros.

Compte-tenu du dynamisme des recettes du BACEA (voir supra), conjugué à la maîtrise de ses dépenses résultant notamment des contraintes budgétaires de l'État qui se traduisent dans l'objectif de contenir la norme de dépenses dans laquelle figurent les dépenses du budget annexe, la trajectoire de désendettement de ce dernier s'accélère fortement.

Ainsi, alors que le budget annexe n'a pas eu besoin de souscrire de nouveaux emprunts en 2024 comme en 2025, son encours de dette devrait-il tomber à 1 669 millions d'euros à la fin de l'année 2025. En 2026, le BACEA ne prévoit pas non plus de souscrire de nouveaux emprunts et son endettement devrait se réduire à 1 339 millions d'euros à la fin de cet exercice.

Comme l'illustre le graphique ci-après, cette trajectoire de désendettement est nettement plus rapide que celle qui était encore envisagée à l'automne 2024.

Évolution de l'endettement du budget annexe de 2008 à 2026

(en millions d'euros)

Source : commission des finances du Sénat d'après les réponses au questionnaire budgétaire

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