CHAPITRE IV :

L'EXECUTION DE LA LOI DE FINANCES POUR 1997

Les crédits consacrés à la politique de la ville dans le fascicule " Ville et intégration " s'établissaient à 851,2 millions de francs dans le projet de loi de finances pour 1997.

I. LES ANNULATIONS DE CREDITS DU MOIS DE JUILLET 1997.

La régulation budgétaire intervenue au cours des dix premiers mois de l'année 1997 s'est limitée aux annulations contenues dans le décret du 9 juillet 1997.

Les annulations venaient confirmer les gels déjà effectués, correspondant à 15% des dépenses ordinaires et à 25% des dépenses en capital.

Les crédits ayant fait l'objet d'un gel n'ont pas tous été concernés par les annulations dans les mêmes proportions.

A. LES CRÉDITS SANCTUARISÉS.

En premier lieu, les dépenses consacrées à la politique contractuelle (les chapitres 46-60-10 et 67-10-20), regroupées dans le Fonds interministériel d'intervention en faveur de la politique de la ville, le FIV, ont été épargnées.

Plus généralement, les dépenses d'investissement du titre VI (chapitre 67-10), qui alimentent, outre les investissements contractualisés, le fonds social urbain et les grands projets urbains ont été exonérées d'annulations. Elles ont cependant été gelées à hauteur de 25%.

B. LA PORTÉE DES ANNULATIONS

Les annulations ont porté sur 32,42 millions de francs, soit 3,8% des crédits votés en loi de finances initiale.

Les annulations ont eu des effets différents selon les chapitres du titre III :

- le chapitre 37-82 qui, en 1997, finançait exclusivement les projets de services publics de quartier, a été amputé de 15%. Toutefois, du fait du taux de consommation notoirement faible de ce chapitre, les annulations n'ont pas eu de conséquences pour les bénéficiaires de ces subventions et tous les versements ont pu être effectués.

- les moyens de fonctionnement de la délégation interministérielle à la ville étaient, en 1997, encore éclatés entre les chapitres 34-60 et 37-60. Ils sont les principales victimes de la réduction de 15% des crédits, et des économies internes ont du être réalisées.

Le gel forfaitaire de 15% des dépenses a été transformé en annulation s'agissant des interventions du titre IV. En réalité, seuls 3,4% des crédits ont été annulés compte tenu de la sanctuarisation des dépenses contractuelles du chapitre 46-60 article 10.

Les crédits d'études et d'assistance technique, au titre V, ont subi l'annulation des crédits gelés. Le gel, forfaitaire, portait sur 25% des crédits de paiement.

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