8. Consommateurs et citoyens détiennent l'avenir des agricultures

Pris dans ces réseaux du système agricole et alimentaire mondial, les mangeurs que nous sommes tous devraient être les premiers à s'exprimer. Pour certains, il y va directement de leur vie ; pour d'autres, de leur santé ; pour d'autres encore, de leur confort ou de leur culture. Se procurer à manger dépend du prix des aliments ; la composition des « menus » sera fonction des prix relatifs des aliments entre eux ; et la consommation effective de chacun va dépendre du revenu qui peut y être affecté.

Dans quelle mesure sommes-nous libres de nos choix ? Notre santé n'est-elle pas exposée ? Les risques sont-ils bien identifiés ? Les processus de distribution, de transformation alimentaire, de production agricole -outre la mise à disposition de nourriture- n'altèrent-ils pas, par ailleurs, notre nature, notre espace, nos territoires ou nos paysages ?

Mangeurs, nous sommes aussi des consommateurs et des citoyens ; à ce titre, une fois sensibilisés à la complexité des processus, ne sommes-nous pas les premiers responsables, dans nos sociétés démocratiques, de décider de ce que nous voulons pour notre avenir ?

Pour cela, il est nécessaire de rendre explicite une vision concrète de ce que nous souhaitons, afin de stimuler tous les acteurs et les agriculteurs en particulier. Convenir de la description de notre système alimentaire actuel est la première étape. Avant d'inviter spécialistes, professionnels et politiques à se connecter pour la mise en oeuvre des actions.

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