4. Les enjeux scientifiques
La France peut s'appuyer sur des organismes de référence performants pour le développement d'un système d'alerte aux tsunamis. Pour autant, la compétition internationale n'épargne pas les organismes scientifiques qui doivent constamment justifier l'utilisation des crédits qui leur sont attribués. Il est évident que si la France devait jouer un rôle moteur en Méditerranée dans la construction d'un dispositif d'alerte, les organismes scientifiques et assimilés nationaux comme le CEA, l'IFREMER, le SHOM, le BRGM, Météo France etc seraient étroitement associés à ce projet, confortant ainsi leur crédibilité au niveau international.
Le rôle du centre sismologique euro-méditerranéen (qui est abrité par le CEA) pourrait également être renforcé considérablement s'il hébergeait le centre d'alerte régional, le CEA en assurant la gestion.