B. CHANGER LE CLIMAT AU SEIN DES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le réchauffement climatique représente un défi pour les entreprises, lesquelles sont pourtant des acteurs majeurs pour sa maîtrise. Pourtant, la formation des membres des conseils d'administration des entreprises aux enjeux ESG reste insuffisante. Le niveau général de formation post-bac l'est tout autant.

1. Une prise de conscience globale des enjeux ESG
a) Les grandes entreprises promettent une neutralité carbone qu'elles ont du mal à respecter

Selon un rapport publié en février 2022 par le NewClimate Institute avec le soutien de l'ONG Carbon Market Watch , 25 des plus grandes entreprises du monde ayant pris des engagements de neutralité carbone n'atteindront qu'une réduction moyenne de 40 % de leurs émissions par rapport à 2019 .

Parmi elles, les promesses climatiques de Nestlé, Saint Gobain, Carrefour ou encore Unilever ont été classées comme ayant une très faible intégrité. Sur ces 25 grands groupes, qui représentent 5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiale et un chiffre d'affaires annuel combiné de 3200 milliards de dollars, seules trois entreprises se démarquent : Maersk, Vodafone et Deutsche Telekom qui ont réellement pris le chemin d'une décarbonation de plus de 90 % de leurs émissions sur l'ensemble de leur chaîne de valeur.

Est en cause le fait que très peu d'entreprises comptabilisent réellement les émissions générées lors de la consommation de leurs produits, ce que les experts qualifient de Scope 3. En moyenne, pour ces 25 entreprises, 87 % de leur empreinte carbone provient de ce scope 3. De même, la compensation carbone, pratique très controversée qui consiste à financer des projets de plantation d'arbres par exemple pour compenser ses propres émissions, est également pointée du doigt pour son faible impact réel.

Les conclusions de ce rapport rejoignent celui du cabinet BCG Gamma qui avait calculé en octobre 2021 que si une entreprise cotée sur cinq à travers le monde s'était engagée à atteindre la neutralité carbone, seulement 9 % mesuraient de façon précise ses émissions.

La fiabilité des outils de mesure des émissions et la complexité de la collecte des données et de leur traitement constituent des freins à une réelle maîtrise, par les entreprises, de leurs efforts de décarbonation .

b) Les conseils d'administration peinent à prendre l'ampleur des enjeux climatiques

Plusieurs études récentes ont souligné que, malgré une prise de conscience globale des enjeux ESG, notamment climatiques, les conseils d'administration peinaient à en tirer toutes les conséquences.

En 2022, selon l'étude de l'Institution français des administrateurs, la RSE s'implante dans les conseils d'administration des grandes entreprises du SBF 120 130 ( * ) . La part des conseils ayant un comité en charge de la RSE est passée de 25 % en 2015 à 64 % en 2021. La France est nettement en avance par rapport à la Grande-Bretagne (47 %) aux Etats-Unis (38 %) ou à l'Allemagne (8,1 %). 97 % des sociétés intègrent des objectifs RSE précis dans la politique rémunération de leurs dirigeants contre 50 % en 2018.

Toutefois, si la RSE fait indéniablement partie des préoccupations des membres de conseils, les sujets ne bénéficient pas tous du même degré d'attention . Une autre étude de l'IFA 131 ( * ) indiquait que, dans 63,9% des cas, les enjeux climatiques ne sont évoqués qu'occasionnellement, voire jamais, comme facteur de prise de décision par les membres du conseil. Face à ce constat, l'IFA, l'ORSE et PwC formulent plusieurs recommandations, parmi lesquelles former 100 % des membres des conseils à la RSE, une "compétence incontournable pour une gouvernance d'entreprise durable" afin d'en faire un sujet central.

En décembre 2021, une étude de l'INSEAD et d'un cabinet de conseil 132 ( * ) soulignait toutefois une relative déconnexion entre la prise de conscience des enjeux du changement climatique et les actions décidées pour y remédier .

75 % des administrateurs considèrent que l'enjeu du réchauffement climatique est très important pour le succès stratégique de leur entreprise.

63 % affirment que leur conseil dispose d'une très bonne compréhension des risques et des opportunités stratégiques que le changement climatique représente pour leur entreprise.

72 % se disent confiants quant à la capacité de leur entreprise à atteindre ses objectifs en matière de maîtrise du réchauffement climatique.

25 % constatent que leur conseil n'a consacré aucun temps à construire les scénarios en réponse du réchauffement climatique.

85 % reconnaissent que leur conseil doit accroître ses connaissances concernant le réchauffement climatique.

Presque la moitié (46 %) considère que leur conseil dispose d'une connaissance nulle ou insuffisante des implications du réchauffement climatique sur la performance financière de leur entreprise. Seuls 15 % estiment qu'il dispose d'une connaissance suffisante sur les implications du réchauffement climatique sur le modèle d'affaires.

Moins de la moitié ( 48 % ) considèrent qu'il est important de pouvoir s'appuyer, au sein du conseil, sur un administrateur disposant d'une expertise sur le climat. 69 % constatent que les connaissances sur le réchauffement climatique ne sont pas intégrées à la matrice de compétences de leur conseil. La même proportion indique que ce n'est même pas un critère dans le processus de sélection de nouveaux administrateurs.

49 % disent que le réchauffement climatique n'est pas (ou n'est qu'à la marge) intégré dans les décisions d'investissement de leur entreprise (il n'y est complètement intégré que pour 11%).

74 % déclarent que le réchauffement climatique n'est pas intégré (ou seulement à la marge) dans les indicateurs de performance utilisés pour l'évaluation des dirigeants (il ne l'est entièrement que pour 5 %).

Une autre étude du cabinet PWC publiée en octobre 2021 sur 851 administrateurs de grandes entreprises américaines confirme que, pour 64 % d'entre eux, les grandes entreprises ont compris que les enjeux de RSE doivent être liés à leur stratégie.

4 3 % des administrateurs considèrent que leur entreprise ne dispose pas encore de cibles précises en matière de réduction de ses émissions de carbone et 41% qui estiment avoir des cibles pour les émissions directes et indirectes à leur contrôle (scope 1 et 2). Toutefois, seuls 16 % indiquent que leur entreprise dispose de cibles pour leurs émissions au-delà de leur contrôle (scope 3), incluant celles de leurs fournisseurs et clients, alors que 87 % de l'empreinte carbone des grandes entreprises proviennent de ces derniers.

Une troisième étude conduite par Moody's ESG Solutions, publiée début 2022, révèle que seulement 42 % des 4 400 entreprises évaluées ont fixé des objectifs en matière d'émissions, dont seulement 11 % d'entre elles des objectifs quantifiables jusqu'à 2030 . La proportion des entreprises évaluées qui se sont fixé un objectif de neutralité carbone d'ici 2050 est de 3 %...

Une quatrième étude du cabinet BCG Gamma a calculé que, si une entreprise cotée sur cinq à travers le monde s'était engagée à atteindre la neutralité carbone, seuls 9 % mesuraient de façon précise leurs émissions 133 ( * ) . Ce manque d'outil fiable explique l'insuffisance de mesures concrètes : 81 % des entreprises omettent certaines de leurs émissions internes (celles liées aux activités de l'entreprise) dans leurs rapports ; 66 % ne déclarent aucune de leurs émissions externes (celles liées à leur chaîne de valeur) ; les entreprises interrogées admettent que leurs mesures ont une marge d'erreur de 30 à 40 % ; 53 % d'entre elles déclarent avoir des difficultés à prendre des décisions et à en analyser les résultats du fait de la rareté des mesures réalisées .

Au sein de l'ESG, les questions sociales dominent et relèguent la question environnementale à l'arrière-plan.

Martin Richer explique ainsi l'immaturité des conseils d'administration à l'égard des enjeux climatiques : « les administrateurs indiquent que les sujets environnementaux cèdent le pas aux enjeux sociaux comme la diversité, l'égalité professionnelle et l'inclusion mais également à des enjeux d'actualité comme le dialogue avec les parties prenantes, l'éthique des affaires, la lutte contre la corruption, le travail à distance, l'engagement des collaborateurs. Trois facteurs d'explication sont mis en avant par les administrateurs : ces enjeux sociaux ou d'actualité apparaissent prioritaires car les conseils peuvent s'en emparer de façon autonome (peu de besoins d'expertise extérieure), ils sont plus facilement mesurables, ils font l'objet de réglementations dans plusieurs pays » 134 ( * ) .

Pour expliquer cette situation, la faiblesse de la culture de la RSE dans la formation des administrateurs des entreprises est pointée.

En janvier 2021, un rapport du NYU's Stern Center for Sustainable Business jugeait que : « les conseils américains souffrent d'expertise inadéquate en matière de RSE » 135 ( * ) . Sur 1 188 administrateurs des cent plus grandes entreprises américaines cotées 29 % d'entre eux ont de l'expérience sur la RSE mais 6 % seulement ont de l'expérience spécifiquement sur les sujets environnementaux et moins de 2 % sur les sujets du climat ou des énergies propres.

La proportion des nouveaux administrateurs (désignés dans l'année) dans les conseils d'administration pouvant exciper d'une quelconque expérience en matière de RSE n'a pas atteint 6 % aux États-Unis en 2020, mais 12 % en Europe de l'Ouest 136 ( * ) .

Pour Martin Richer, « la question des compétences des conseils est clairement posée . Il ne s'agit pas de transformer les administrateurs en experts du climat mais bien de les équiper avec les compétences permettant de comprendre les implications stratégiques et opérationnelles du réchauffement climatique sur les activités, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui pour la plupart des conseils ».

Il faut briser un cercle vicieux qui conduit à ce que « les personnes qui comprennent les implications du réchauffement climatique ne disposent pas, en général, de l'expérience professionnelle traditionnellement exigée pour rejoindre un conseil et inversement, les personnes qui ont l'expérience des conseils ne sont pas suffisamment familiers des mécanismes et des implications du réchauffement climatique ».

Or, ce « manque de compétences au sein des conseils est l'un des facteurs explicatifs des écarts béants entre les horizons très lointains assignés aux objectifs environnementaux (par exemple, la neutralité carbone en 2050) et le court terme des mesures à prendre dès maintenant, qui ne sont clairement pas au rendez-vous », estime Martin Richer.

Puisque les décideurs manquent de connaissances sur les sujets environnementaux et sociaux, il faut inciter les entreprises à les former afin qu'ils appréhendent mieux les enjeux de la transition climatique. Ce type de formation doit être systématique afin que tous les dirigeants d'entreprise et les administrateurs maîtrisent les enjeux de la transition écologique et sociale, comme le propose également le Cercle de Giverny 137 ( * ) . Cette formation concernerait aussi les représentants des salariés actionnaires au sein des sociétés cotées.

Au-delà des seules entreprises dotées d'un conseil de direction (les sociétés anonymes et les sociétés par action simplifiée, toutes les entreprises comportant un comité de direction (CODIR), groupe chargé de se prononcer sur la stratégie de l'entreprise et de coordonner les projets que mènent les différents services dans le but de développer au mieux l'entreprise, seraient également concernées.

Ainsi, la mise à jour systématique des enjeux RSE à l'agenda des conseils d'administration ou des CODIR, mieux appréhendés dans toutes leurs dimensions, permettrait leur meilleure prise en considération dans la stratégie globale de l'entreprise.

Recommandation n° 8 :

Renforcer la formation RSE des membres des conseils d'administration ou des comités de direction ; évoquer les questions RSE à chaque réunion du conseil d'administration ou du comité de direction.

2. Une formation insuffisante à la RSE

En 2019, le Shift Project 138 ( * ) recensait seulement 10 % de cours obligatoires sur les enjeux énergie et climat au sein de 34 établissements d'enseignement supérieur français, dont 12 écoles d'ingénieurs, 6 écoles de formation de fonctionnaires, 6 écoles de commerce, 4 universités.

Les universités et grandes écoles ne se sont pas assez saisies de l'outil d'autoévaluation d'une démarche de développement durable « DD&RS » 139 ( * ) , devant « permettre aux jeunes et aux actifs d'acquérir les compétences utiles pour basculer d'une société industrielle, basée sur la transformation minérale énergivore, vers une société basée sur les transformations biologiques à basse intensité énergétique » et de développer « une recherche et une innovation responsables, compagnonnes du vivant et au service de sa composante Humanité ». Facilitée par sa mise à disposition gratuite sur une plateforme numérique (PERSEES.org), elle demeure une démarche volontaire .

Il existe certes une labellisation « E3D » (École ou Établissement en Démarche globale de Développement Durable) développée pour reconnaître et encourager les écoles et établissements scolaires qui s'engagent dans une démarche globale de développement durable, qui est décernée à près de 10 000 écoles, collèges et lycées selon le dernier bilan annuel consolidé en septembre 2022, mais elle ne concerne pas l'enseignement supérieur.

L'étude conduite en février 2021 par les étudiants du Manifeste pour un réveil écologique 140 ( * ) souligne cette impréparation de l'enseignement supérieur français vis-à-vis des enjeux de la transition écologique.

Si 76 % des écoles de commerce proposent au moins un cours obligatoire en lien avec le développement durable, la RSE ou la soutenabilité, et toutes des cours électifs en lien avec les enjeux socio-environnementaux, seules 15% d'entre elles proposent un cours ou module obligatoire sur les fondements de la crise écologique et ses conséquences.

Pour leur part, 73 % des écoles d'ingénieurs proposent au moins un cours obligatoire sur les fondements et/ou les enjeux de la crise écologique, mais 26 % n'indiquent ni spécialisations, ni masters en lien avec la transition écologique. Moins de la moitié des écoles (47%) disposent d'au moins une personne en ETP chargée de ces sujets.

Enfin, une seule université indique avoir mis en place au moins un cours obligatoire sur les crises écologiques (climat, ressources, énergie, biodiversité...).

Au total, seuls 15 % des établissements de l'enseignement supérieur se déclarent prêts à former l'ensemble de leurs étudiants aux enjeux écologiques : si « la transition écologique se fait désormais une place dans les maquettes pédagogiques des écoles et universités, plus ou moins importante selon les établissements », si « les cours et parcours en lien avec les enjeux socio-environnementaux se généralisent et des dispositifs annexes de sensibilisation sont mis en place », cependant, « les établissements ont encore du mal à intégrer ces enjeux de façon obligatoire au sein des enseignements existants. Les questions écologiques sont souvent traitées à part, dans des options ou cursus spécialisés, et ne touchent ainsi qu'une partie des étudiants ».

Les établissements d'enseignement supérieur ont globalement conscience des freins qui ralentissent l'intégration de la transition écologique en leur sein. Une très grande majorité pointe dans son questionnaire le manque de moyens financiers et humains alloués pour atteindre cet objectif.

Comme pour les conseils d'administration des entreprises, il est difficile « de faire passer les actions favorables à la transition écologique en priorité des décisions d'établissement » lesquels seraient réticents face à la nécessité d'une refonte ambitieuse et systémique des programmes .

Reprenant les préconisations d'un récent rapport 141 ( * ) proposant que 100 % des étudiants, de niveau Bac+2 et de tous les cursus, soient formés aux enjeux de la Transition écologique d'ici 5 ans , la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a annoncé, le 20 octobre 2022, le caractère obligatoire de formations à la transition écologique pour être diplômé du premier cycle universitaire . Un socle de compétences et de connaissances pluridisciplinaires doit être défini en 2023.Le succès de ce plan d'action ministériel ambitieux dépendra des moyens qui y seront réellement consacrés , dans un contexte où les universités manquent de ressources depuis dix ans, alors que les effectifs d'étudiants se sont accrus de 20 % tandis que le recrutement d'enseignants-chercheurs titulaires diminuait de près de 50 %.

Ce rapport considère en revanche qu'un label serait prématuré car, outre la charge de travail de la labellisation et la cohérence avec le socle commun de connaissances et de compétences qui doit être assurée, « la valeur ajoutée du label sur l'attractivité de l'établissement, son image de marque et sur l'entraînement d'autres établissements n'est pas toujours établie, à une période où des labels divers co-existent et sont parfois compliqués à interpréter par les étudiants comme par les employeurs ».

Or , et particulièrement au sein des écoles de commerce et d'ingénieurs, on relève un manque de reconnaissance des initiatives mises en place par ces établissements au sein des classements. En effet, à ce jour, « aucun critère discriminant (c'est-à-dire qui modulerait les notes attribuées) n'existe dans les classements lambda, et ce alors qu'ils jouent sur la visibilité médiatique, la renommée et donc les orientations stratégiques des établissements », selon l'association « Pour un réveil écologique ».

Un label permettrait donc de valoriser les formations intégrant la transition écologique dans leur programme afin de permettre une saine émulation entre les établissements se traduisant par une montée collective en compétences au sein des établissements qui ont des formations labellisées.

Recommandation n° 9 :

Instaurer, dans les établissements d'enseignement supérieur, et plus généralement dans les formations professionnalisantes, des modules obligatoires de formation des étudiants aux enjeux de la RSE, en particulier de la transition environnementale.

Labelliser les établissements d'enseignement supérieur, en particulier les écoles de commerce et les écoles d'ingénieurs, engagées dans une telle démarche d'enseignement obligatoire.


* 130 Indice boursier de la bourse de Paris, déterminé à partir des cours de 40 actions du CAC 40 et de 80 valeurs des compartiments A et B Euronext. Cet indice est représentatif du marché dans son ensemble.

* 131 « La Responsabilité Sociétale des Entreprises, nouvelle priorité stratégique des administratrices et administrateurs ? », IFA, ORSE et PwC France et Maghreb, mars 2022.

* 132 « Changing the Climate in the Boardroom », Rapport de Heidrick & Struggles et de l'INSEAD, décembre 2021. Données recueillies sur questionnaire fin 2021 parmi 301 répondants originaires de 43 pays et membres du Conseil d'administration d'entreprises basées pour les trois quarts dans les pays occidentaux : Europe de l'Ouest (30 %), Grande-Bretagne (21 %) et Amérique du Nord (23 %).

* 133 « Boards Are Obstructing ESG -- at Their Own Peril », Tensie Whelan, Harvard Business Review, 18 janvier 2021.

* 134 « Climat : les Conseils d'administration sont loin du compte », Mangement & RSE, 3 mai 2022.

* 135 « US Corporate Boards Suffer from Inadequate Expertise in Financially Material ESG Matters », Tensie Whelan, NYU Stern Center for Sustainable Business, janvier 2021.

* 136 Heidrick & Struggles, « Board Monitor US 2021 », 8 juin 2021

* 137 « Accélérer la transformation écologique et sociale de la France : 30 propositions pour une RSE systémique », septembre 2022. Le Cercle de Giverny est un laboratoire d'idées qui agit en faveur du déploiement opérationnel de la RSE systémique. Ses travaux sont placés sous le haut-patronage du ministère de l'Économie, des Finances.

* 138 Association française créée en 2010 et un laboratoire d'idées qui s'est donné pour objectif l'atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance de l'économie aux énergies fossiles, particulièrement au pétrole.

* 139 « Référentiel de développement durable et de responsabilité sociétale des établissements d'enseignement, de recherche et d'innovation ». Apprendre & agir ensemble, version 2021.

* 140 « L'écologie aux rattrapages. L'enseignement supérieur français à l'heure de la transition écologique : état des lieux et revue des pratiques », février 2021.

* 141 « Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique dans l'Enseignement supérieur », rapport de Jean Jouzel et Luc Abadie, 16 février 2022.

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