INTRODUCTION

Article 9 de la Constitution libanaise


" La liberté de conscience est absolue. En rendant hommage au Très-Haut, l'Etat respecte toutes les confessions et en garantit et protège le libre exercice à condition qu'il ne soit pas porté atteinte à l'ordre public. Il garantit également aux populations, à quelque rite qu'elles appartiennent, le respect de leur statut personnel et de leurs intérêts religieux "


Mesdames, Messieurs,

Le Liban peut-il survivre ? La Nation libanaise peut-elle renaître après une guerre civile et internationale qui a meurtri le pays pendant plus de quinze ans ? L'exception libanaise fondée sur la " convivialité " de dix-sept confessions religieuses peut-elle perdurer dans un environnement de plus en plus islamisé et en tout cas marqué par le conflit israélo-arabe ?

Telles sont les principales interrogations qui se sont imposées aux membres de la délégation de la commission des Lois en arrière de fond de la mission effectuée au Liban du 7 au 17 octobre dernier.

Ce déplacement correspondait tout d'abord à une tradition désormais bien établie qui conduit la commission des Lois à organiser des missions dans des pays confrontés à des mutations institutionnelles d'une certaine importance.

Après avoir étudié le démantèlement de l' Apartheid en Afrique du Sud ou la montée en puissance de l'affrontement entre le Président Eltsine et les " conservateurs " du Parlement de la Maison Blanche, la commission des Lois s'était rendue il y a deux ans au Canada pour assister en direct à la victoire des souverainistes à l'Assemblée nationale du Québec qui devait ouvrir la voie au référendum où quelques centaines de voix ont manqué au " oui " à la souveraineté du Québec.

Cette année, le choix du Liban s'imposait en raison du renouvellement en août- septembre dernier de la Chambre des Députés. Alors que le scrutin organisé en 1992 au lendemain de la cessation de la guerre civile avait été boycotté par les chrétiens, les dernières élections qui ont donné lieu à un taux de participation reconnu au Liban comme satisfaisant, 45 %, étaient présentées comme devant marquer la fin de la période de l'après-guerre et le retour à une vie politique apaisée.

Pour de nombreux observateurs et comme pour les Libanais installés en France 1( * ) , il n'en a rien été car ces élections auraient été entachées de nombreuses irrégularités. Qui plus est, elles auraient été organisées pour obtenir une victoire écrasante des Députés favorables à la Syrie.

La commission des Lois a souhaité se rendre sur place pour vérifier l'ensemble de ces informations et surtout apprécier la réalité des institutions libanaises. Car ni l'apparence du fonctionnement régulier de la démocratie parlementaire libanaise ni le respect des libertés publiques essentielles ne sauraient faire oublier " la tutelle syrienne qui pèse sur tous les secteurs de la vie libanaise ", pour reprendre les termes mêmes de l'excellent rapport établi par MM. Serve Vinçon et André Boyer au nom de la Commission des Affaires étrangères du Sénat.

La mission de la commission s'inscrivait également dans le cadre de la politique internationale de la France qui a eu pour souci constant de renforcer ses liens avec le Pays du Cèdre.

N'oublions pas, en effet, que la France, en vertu du mandat qui lui avait été confié en 1920 par la Société des Nations, a délimité les frontières actuelles du Grand-Liban pour accompagner ensuite ce pays sur la voie de l'indépendance.

M. Roland Dumas l'a rappelé avec force lorsque, ministre d'Etat, il était en charge des Affaires étrangères :

" De longue date, la France est, en quelque sorte, la marraine du Liban. A travers les vicissitudes de la politique internationale au Proche-Orient, elle a constamment témoigné de l'identité libanaise ".

Les entretiens de la commission des Lois l'ont confirmé sans ambiguïté : la France jouit au Liban d'un prestige certain et d'un capital de sympathie tout à fait remarquable.

La médiation menée en avril dernier par M. Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères, pour mettre un terme à l'opération israélienne " Raisins de la colère " marquée par la tragédie de Cana, a permis au Liban d'être pris en compte comme partenaire à part entière. Pour sa part, la France, en dépit des réticences américaines, a obtenu de siéger au sein du Comité de surveillance du cessez-le-feu du 26 avril où sont représentés, outre les Etats-Unis et la France, la Syrie, Israël et le Liban. Il faut souligner que la présence de la France a été quasiment imposée par le Liban ... et la Syrie.

De même, les Libanais paraissent extrêmement favorables à ce que l'Union Européenne, et tout particulièrement la France, jouent un rôle plus actif dans la relance du processus de paix entre Israël et les Palestiniens, sous la réserve de s'en tenir aux accords d'Oslo. En cette matière, comme dans d'autres, la stratégie du Liban tend à la recherche d'un nouvel équilibre entre la France et les Etats-Unis, lesquels sont perçus par les négociateurs arabes comme trop proches d'Israël.

Malgré les progrès de l'anglais et bien que l'usage du français varie selon les classes sociales, la francophonie est une réalité très importante au Liban dans la mesure où notre langue est utilisée officiellement dans 70 % des établissements scolaires.

Il y a plus encourageant car le français dépasse les frontières de la communauté maronite pour se répandre chez les chiites, fussent-ils proches du Hezbollah pro-iranien, et chez les druzes. Ainsi, lors de la visite du centre culturel de Deir-El-Kamar, il nous a été indiqué que M. Walid Joumblatt, responsable du Parti Socialiste Progressiste, qui se trouve à la tête des druzes du Chouf, a mis une partie du Palais de l'Emir Fakredinne (qu'il a fait restaurer sur ses propres deniers) à la disposition de la France pour y installer un centre culturel et linguistique, comme si son souhait était de maintenir un certain équilibre face à la prédominance de l'anglais dans le monde arabe.

L'influence de la France est on ne peut plus certaine dans les matières juridiques, comme l'ont confirmé les trois réunions de travail avec des professeurs de la Faculté de Droit 2( * ) de l'Université libanaise, de l'université catholique de Saint-Joseph et de l'Université de Saint-Esprit de Kaslik, fondée en 1965 et dirigée par l'Ordre libanais maronite (OLM) 3( * ) . Il règne entre les juristes français et libanais un esprit de compréhension mutuelle, une communauté de vues, une affinité culturelle 4( * ) qui s'expliquent par l'étroite parenté des systèmes juridiques. Ainsi, la plupart des grandes lois libanaises sont la traduction des textes français : tel est le cas, par exemple, du droit des associations ou de la procédure pénale régie par un code d'instruction criminelle inspiré du Code Napoléonien. Dans le même ordre d'idées, le conseil constitutionnel libanais a été présenté par son Président, M. Wajdi Mallat comme l'  " enfant adoptif " du conseil constitutionnel institué par la Constitution du 4 octobre 1958, ...ce qui promet un bel avenir pour le développement de la jurisprudence constitutionnelle au Liban.

Pour autant, la décision de se rendre au Liban n'a pas été prise sans une certaine hésitation, car elle pouvait apparaître comme un cautionnement donné à la présence syrienne sur le sol libanais.

L'accueil réservé à la délégation de la commission des Lois, qui a été extrêmement chaleureux, quelle que soit la communauté d'appartenance de nos interlocuteurs, a confirmé que nous avions eu raison de surmonter cette hésitation, car l'ensemble des personnalités libanaises rencontrées ont souhaité le maximum de présence française comme si elle pouvait servir de contrepoids à la " présence " syrienne, faite notamment du " stationnement " de 35 000 militaires sur le sol libanais. Le pire serait de " boycotter ", d'oublier le Liban, car ce serait en définitive le plus sûr moyen de conforter la situation de fait dans laquelle il se trouve enfermé.

* *

*

Lors de son séjour à Beyrouth, la délégation de la Commission a eu le privilège de rencontrer les plus hautes autorités de l'Etat, en premier lieu le Président de la République, M. Elias Hraoui, le Président du conseil des ministres, M. Rafic Hariri, le vice-président de la Chambre des Députés, M. Elie Ferzli, le Président du Conseil d'Etat, le Président du Conseil constitutionnel, mais aussi les principales autorités religieuses, comme le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, le Mufti par intérim de la République ainsi que le Président du Conseil Supérieur Chiite.

Dans son souci d'avoir une vue d'ensemble de la situation du Liban, la mission ne pouvait cantonner son étude à la capitale.

Il lui fallait également aller à la rencontre des autorités locales, notamment dans le Liban Sud 5( * ) et dans le Nord du Liban.

Le Liban en quelques chiffres

Superficie : 10 430 km2

Population : 3 500 000 habitants
(Beyrouth : 1 500 000 habitants)

Densité : 336 habitants au km2

Taux d'urbanisation 60 %

Espérance de vie : 68,1 ans pour les hommes

71,1 ans pour les femmes

Taux d'alphabétisation 80 %

PIB : 11 milliards de dollars US

Industrie 14 % du PIB

Agriculture 17 % du PIB

Services 69 % du PIB

Revenu annuel par habitant : 2 800 dollars

Inflation : 10 % en 1995 (20 % en 1992)

Population active : 700 000

Chômage : 20 % (estimation)

Dette interne et externe : 8 milliards de dollars (en 1995)

Partout, la délégation a reçu le meilleur accueil de la part d'abord des représentants de l'Etat, ensuite du maire de Saïda. M. Ahmad Kalash, du Général Sami Menkara, maire de Tripoli et de M. Misbah Ahdab, député de Tripoli.

L'impression qui frappe le visiteur est celle d'un pays gravement endommagé par plus de quinze ans de guerre : immeubles éventrés, urbanisme anarchique, habitat précaire pour les populations déplacées... Tout confirme que la période de l'après-guerre n'est pas encore refermée.

Certes, le Gouvernement a engagé une politique volontariste de reconstruction, notamment du centre de Beyrouth qui constitue un vaste chantier.

Cette politique a eu pour contrepartie un endettement de plus en plus important.

Force est également de souligner que la reconstruction du pays ne suffit pas, car, par delà la légitime volonté de recouvrer la prospérité perdue en 1975, l'urgence impose que l'appareil institutionnel soit remis sur pied et que se reconstitue l'Etat de droit dans toutes ses composantes.

Certes le système juridique a bien résisté à quinze ans de guerre. Comme l'a souligné le Ministre de la Justice, le " mérite du Liban est d'être sorti d'une guerre aussi terrible tout en restant démocratique ".

Si les apparences sont en faveur de ce constat, il paraît tout aussi difficile de nier l'existence ou la possibilité d'une " friction " entre l'Etat de droit et la présence tutélaire d'un Etat autoritaire.

De même, à propos de la ligne de démarcation qui a divisé la capitale en deux camps hostiles, les Musulmans à Beyrouth Ouest et les Chrétiens à Beyrouth Est, on ne peut éluder la question de savoir si cette ligne de démarcation a complètement disparu des consciences politiques .

A la vérité, la délégation de la commission des Lois a pu, tout au long de son déplacement, mesurer la très grande complexité de la situation politique du Liban qui apparaît comme un pays indéchiffrable, impénétrable, voire énigmatique.

Il y a pour ainsi dire une véritable " exception libanaise " qui peut trouver sa principale explication dans l'histoire et la géographie de ce pays.

Comme cela a été maintes fois souligné 6( * ) , le Liban est un lieu de passage, de rencontre entre l'Orient et l'Occident, un carrefour des religions mais surtout, grâce au relief montagneux, un lieu de refuge pour des communautés en rupture avec certaines religions officielles, tels les maronites qui ont dû abandonné les rives de l'Oronte, les chiites chassés du Kesrouan ou les druzes réfugiés d'Egypte.

Qui plus est, depuis les Phéniciens, la région du Mont-Liban a connu une histoire tourmentée, marquée par de nombreuses invasions qui l'ont confinée dans le statut d'une entité toujours vassale.

En dépit de son passé très ancien, le Liban est une jeune nation dont l'indépendance n'a été reconnue qu'en 1943, mais surtout un Etat en butte à la toute puissance de groupes ethniques ou religieux sensibles aux influences extérieures, un Etat qui repose sur un fragile équilibre islamo-chrétien.

Au lendemain de la seconde Guerre mondiale, ce peuple dynamique, commerçant, ouvert sur l'extérieur, est arrivé à faire du Liban la " Suisse du Proche-Orient ", c'est-à-dire une oasis de paix et de prospérité qui s'est tenue à l'écart du conflit israélo-arabe.

Malheureusement, du fait notamment de la présence de plus de 400 000 réfugiés palestiniens, le Liban a été rapidement rattrapé par les tensions régionales, à tel point qu'il est devenu le principal terrain d'affrontement entre l'Iran, la Syrie, les Palestiniens et Israël.

Le jeune Etat libanais qui devait déjà composer avec la mosaïque des dix-sept communautés religieuses n'était sans doute pas de taille à surmonter cette épreuve qui l'a conduit tout droit à la guerre civile.

Après la longue parenthèse de la guerre civile, et même si d'aucuns n'hésitent pas à mettre en doute l'existence même d'une Nation libanaise, l'Etat, à l'instar de l'armée libanaise, regagne peu à peu du terrain.

Force est aussi de relever que le Liban, à la différence de l'ex-Yougoslavie, a su préserver son unité ou du moins n'a pas succombé à la tentation de la partition du pays en quatre " principautés ", maronite, sunnite, druze et chiite, comme l'avaient un temps envisagé les Américains.

Mais l'Etat ne retrouvera des bases solides que si les Libanais confirment leur volonté de vivre ensemble et de constituer une nation à part entière.

Sur ce point, les Libanais ne pourront plus longtemps repousser la nécessaire réflexion sur la déconfessionalisation de la vie publique, car l' assise multiconfessionnelle de l'Etat est susceptible de rendre plus difficile l'évolution du Liban vers une démocratie plus moderne.

Lors de l'entretien qu'il a bien voulu nous consentir, le Président du Conseil des Ministres, M. Rafic Hariri, nous a confirmé son volontarisme, sa détermination à moderniser la vie publique et sa foi dans l'avenir d'un Liban tourné vers l'avenir.

La tâche de son Gouvernement sera d'autant plus difficile que le financement de la reconstruction a engendré un endettement qui a inquiété le FMI, sans oublier la forte dégradation de la situation sociale, proche de l'explosion.

Il est vrai aussi que M. Rafic Hariri ne pourra gagner totalement son pari que si le processus de paix redémarre selon les termes et conditions stipulés par les Accords d'Oslo.

Pour l'heure, l'intransigeance du Premier Ministre israélien n'est pas de bon augure.

Il faut simplement former le voeu que, une fois passée l'élection présidentielle américaine, les Israéliens soient amenés à reprendre les discussions avec les Palestiniens, mais aussi avec la Syrie, car on peut escompter que le retour de la négociation pour la paix incite les deux puissants voisins du Liban, Israël d'abord et ensuite la Syrie, à desserrer leur étau sur le Liban.

Dans l'attente de cette perspective qui, rebus sic stantibus , demeure lointaine, il appartient aux Libanais de démontrer qu'en dépit des limitations de sa souveraineté, le Liban a la capacité et la volonté de consolider son identité nationale qui ne peut se résumer à la simple addition des dix-sept communautés confessionnelles.

LES ENTRETIENS ET LES RÉUNIONS DE TRAVAIL
DE LA DÉLÉGATION
(par ordre chronologique)

A Paris :

- M. Naji Raymond ABI ASSI, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Liban en France

- M. Stéphane GOMPERTZ, Sous-Directeur d'Egypte-Levant au ministère des Affaires étrangères

- M. Julien CHENIVESSE, Rédacteur pour la Syrie et le Liban au ministère des Affaires étrangères

A Beyrouth :

- M. Jean-Pierre LAFON, Ambassadeur de France au Liban

- M. Elias HRAOUI, Président de la République

- Sa Béatitude Eminentissime Nasrallah Pierre Cardinal SFEIR, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient

- Le Père Sélim ABOU, Recteur de l'Université Saint-Joseph et plusieurs professeurs de cette université : M. Henri AWIT, Secrétaire Général ; Mlle Meline TOZAKIAN ; M. Richard CHEMALY, Doyen ; M. Michel TABET, Vice-Doyen ; M. Hassan RIFAAT, M. Antoine KHAIR ; M. Canal FORQUES ;

- M. Joseph CHAOUL, Président du Conseil d'Etat et plusieurs membres du Conseil d'Etat ;

- M. Rafic HARIRI, Président du Conseil des Ministres

- Cheik Mohammad Rachid KABBANI, Mufti par intérim de la République

- L'Imam Mohamad Mehdi CHAMSEDDINE, Président du Conseil supérieur Chiite

- M. Ibrahim KOBEISSI, Doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques et administratives de l'Université libanaise, avec plusieurs professeurs et étudiants du Centre d'études et de recherches en informatique juridique

- M. Bahige TABARRAH, Ministre de la Justice et plusieurs directeurs du service du ministère de la Justice

- M. Elie FERZLI, Député de la Bekaa, Vice-Président de la Chambre des Députés

- M. Wajdi Mallat, Président du Conseil constitutionnel et les membres du Conseil constitutionnel

- Rencontre avec les chercheurs du CERMOC (Centre d'études et de recherches sur le Moyen-orient contemporain) : MM. Michael YOUNG, Directeur du Centre, Jihad al ZEIN, Joseph BAHOUT, Emmanuel BONNE, Jean HANNOYER et Melle Agnès FAVIER


A Saïda (Sidon)

- M. Fayçal SAYEGH, Administrateur du Mouhafez du Liban Sud

- M. Ahmad KALASH, Maire de Saïda


A Tyr

- Rencontre avec Lieutenant Colonel de Chambord, Commandant par interim des Forces françaises de la FINUL et plusieurs militaires en présence du Colonel DURAND, Attaché de défense près l'Ambassade de France au Liban


A Kaslik

- M. Charles HELOU, Ancien Président de la République, Président d'Honneur du Conseil de la Francophonie

- Réunion de travail à l'Université de Saint-Esprit de Kaslik (USEK) avec : P Antoine KHALIFE, Assistant général de l'Ordre Libanais Maronite, recteur de l'USEK, P. Basile BASILE, Vice-Recteur, Doyen de la Faculté de Droit, M. Izzat EL-AYOUBI, Vice-Président du Conseil d'Etat, Membre du Conseil de la Faculté de Droit, M. Marwan KARKABI, Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature, Membre du Conseil de la Faculté de Droit, M. Ralph RIACHY, Président de la Chambre Criminelle à la Cour de Cassation, Professeur à la Faculté de Droit, M. Joseph JREISSATI, Ancien Magistrat et Directeur général de la Présidence de la République, Directeur des Etudes à la Faculté de Droit, Membre du Conseil de la Faculté de Droit de l'USEK, M. Raymond FARHAT, Membre du Conseil de la Faculté de Droit, Mlle Philomène NASR, Membre du Conseil de la Faculté de Droit, M. Jean-Guy SARKIS, Responsable des Relations Internationales à la Faculté de Droit, M. Antoine DAHER, Magistrat, Professeur à la Faculté de Droit, M. Khaïrallat GHANEM, Avocat, Professeur à la Faculté de Droit, M. Raphaël SFIER, Avocat, Professeur à la Faculté de Droit, Mme Maryvonne DAHER, Avocat, Professeur à la Faculté de Droit

A Tripoli

- M. Misbah AHDAB, Député de Tripoli, Ancien Consul honoraire de France à Tripoli

- M. Khalil HINDI, Administrateur du Liban-Nord

- Le Général Sami MENKARA, Maire de Tripoli

- Maître Georges JALLAD, Conseiller municipal

- Mme Rawya Majzoub BARAKÉ, Directrice de l'Institut des Beaux-Arts à Tripoli (Université libanaise)

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page