ANNEXES

SOMMAIRE

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ANNEXE 1 : EXEMPLES DE QUESTIONNAIRES ADRESSÉS AUX MINISTÈRES ET AUX RÉGIONS 9

I. QUESTIONNAIRE ADRESSÉ AUX RÉGIONS 9

II. QUESTIONNAIRE ADRESSÉ À LA DATAR 9

III. QUESTIONNAIRE ADRESSÉ AU MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT, DU TRANSPORT ET DU LOGEMENT 9

IV. QUESTIONNAIRE ADRESSÉ À LA DIRECTION DU BUDGET
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ANNEXE 2 : LA LOI DU 29 JUILLET 1982 PORTANT RÉFORME DE LA PLANIFICATION ET LE DÉCRET N° 83-32 DU 21 JANVIER 1983 RELATIF AUX CONTRATS DE PLAN ENTRE L'ÉTAT ET LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
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ANNEXE 3 : LES CIRCULAIRES RELATIVES À LA PRÉPARATION DES TROISIÈMES CONTRATS DE PLAN ÉTAT-RÉGION
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ANNEXE 4 : L'ÉLABORATION DES PROPOSITIONS DE L'ÉTAT : L'EXEMPLE DÉTAILLÉ DU MINISTÈRE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ
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ANNEXE 5 : LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCESCONTRACTUALISÉES : L'EXEMPLE DU CONTRAT DE PLAN 1994-1999 POUR LA RÉGION POITOU-CHARENTES
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ANNEXE 6 : LA CIRCULAIRE DU 19 SEPTEMBRE 1996 RELATIVE AU PROLONGEMENT D'UN AN DES CONTRATS DE PLAN
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ANNEXE 1 :

EXEMPLE DE QUESTIONNAIRES RELATIFS AUX CONTRATS DE PLAN ADRESSÉS
AUX MINISTÈRES ET AUX RÉGIONS

I. QUESTIONNAIRE ADRESSÉ AUX RÉGIONS

Les questions portent sur le troisième contrat de plan Etat-Région (1994-1999)
et, dans la mesure du possible, sur les négociations relatives
au nouveau contrat de plan Etat-Région (2000-2006).

I - L'ÉLABORATION DU CONTRAT DE PLAN

A. L'élaboration des propositions de la Région

1.
Quels ont été les acteurs (C.E.S.R., autres collectivités, C.C.I., Chambres d'agriculture, universités, associations, etc.) consultés lors de l'élaboration du contrat de plan ? Selon quelles modalités ?

2. L'élaboration du contrat de plan a-t-elle donné lieu à des campagnes publiques de consultation, d'information ou de communication ?

3. Dresser le bilan de la concertation en amont. En particulier, quelle a été l'influence des avis du comité économique et social régional ?

4. Préciser la méthode et le calendrier d'élaboration des positions de la Région.

5. L'élaboration du contrat de plan a-t-elle donné lieu à la réalisation d'études d'impact préalables ? Si oui, avec quels résultats ?

6. Apprécier les informations et les moyens d'expertise à la disposition de la Région pour l'élaboration du contrat de plan.

7. Quels ont été les services de la Région mobilisés pour l'élaboration des propositions de la Région pour le contrat de plan ? Pour la négociation du contrat de plan ?

B. La négociation

8.
Apprécier les moyens mobilisés par les administrations centrales et les représentants de l'Etat pour l'élaboration du contrat de plan.

9. Les préfectures de Région ont-elles disposé de marges de manoeuvre et de moyens suffisants pour la négociation du contrat de plan ?

10. Apprécier et commenter les rôles respectifs de la DATAR, du Commissariat général du Plan, des administrations centrales, des administrations déconcentrées et de la préfecture de Région dans l'élaboration et la négociation du contrat de plan.

11. Quelle appréciation peut-on porter sur le calendrier des négociations ? Sur le coût des négociations ?

12. Fournir un tableau comparatif des priorités respectivement retenues, en cours de négociation, par l'Etat et par la Région ; commenter ce tableau en exposant notamment les divergences entre partenaires et les solutions finalement retenues. Evaluer, dans la mesure du possible, la part des dispositions du contrat de plan relevant respectivement des choix des administrations centrales, de l'initiative préfectorale, des priorités spécifiques de la Région.

13. Préciser et commenter la part du " noyau dur " dans le troisième contrat de plan Etat-Région. Le " noyau dur " a-t-il été en fait pour partie négocié ? Si oui, selon quelles modalités et avec quel résultat ? Porter une appréciation sur le principe du noyau dur.

14. Globalement, la procédure de négociations est-elle efficace ? Equilibrée ?

II - LES DISPOSITIONS DU CONTRAT DE PLAN

A. Le contrat de plan

15.
Communiquer le troisième contrat de plan et ses avenants. Fournir un tableau récapitulant les actions inscrites au contrat de plan, faisant apparaître les autorités responsables ou coresponsables et la clef de financement.

16. Chiffrer l'évolution, année après année, de la part dans le budget de la Région, des sommes inscrites au troisième contrat de plan.

B. Le champ de la contractualisation

17.
Porter une appréciation sur le champ de la contractualisation, en commentant notamment l'assertion de la Cour des Comptes 191( * ) relative à " la volonté des responsables locaux, élus ou non, de ne rien exclure du champ de la contractualisation ", et en indiquant si des secteurs qui n'ont pas été contractualisés auraient, selon la Région, mérité de l'être ?

18. Quelle appréciation peut-on porter sur l'intégration dans le contrat de plan des contrats de ville et des actions conventionnelles de développement local ?

19. Existe-t-il, dans le contrat de plan, des actions conjointes de l'Etat et de la Région qui, normalement, ne relèvent pas de la compétence de la Région (routes, par exemple) ? Le cas échéant, lesquelles, pour quel montant ? Comparer avec la IIe génération de contrat de plans Etat-Régions.

C. Les dispositions du contrat de plan

20. Dans quelle mesure les actions inscrites au contrat de plan reflètent-elles les priorités de la Région en matière de politiques publiques ?

21. Commenter les critiques parfois adressées à la procédure de contrats de plan, selon lesquelles cette procédure favoriserait une logique de guichet au détriment d'une logique de projet, traduirait une logique sectorielle au détriment d'une approche territoriale ; privilégierait les grands investissements d'infrastructure au détriment de projets immatériels, de micro-projets ou de l'animation des territoires ; enfin, entraînerait un saupoudrage de crédits.

III - LE SUIVI ET L'EXÉCUTION DES TROISIÈMES CONTRATS DE PLAN

22. Fournir le bilan de l'exécution financière des engagements pris par l'Etat et par la Région dans le cadre du troisième contrat de plan (globalement et secteur par secteur, au niveau le plus détaillé ; francs courants et francs constants). Une présentation graphique est souhaitée (histogrammes ou " camemberts ").

23. Commenter ce bilan, et plus particulièrement les écarts de taux d'exécution entre secteurs. Dans quelle mesure ces écarts reflètent-ils des difficultés techniques, d'une part ; l'inflexion des choix publics, d'autre part.

24. Quelles sont les principales difficultés rencontrées pour la réalisation de ce bilan et le suivi du contrat de plan ? Le suivi du contrat de plan est-il satisfaisant ?

25. Existe-t-il des secteurs où l'apport de l'Etat devrait être finalement supérieur à ses engagements ? Le cas échéant, énumérer ces secteurs et proposer des éléments d'explication.

26. Existe-t-il des secteurs où l'apport de l'Etat devrait finalement s'avérer insuffisant pour respecter ses engagements ? Le cas échéant, énumérer ces secteurs, proposer des éléments d'explication, mentionner les efforts de la Région pour remédier à cette situation.

27. Dans quelle mesure les secteurs où l'apport de l'Etat devrait finalement se révéler différent de ses engagements correspondent-ils aux priorités initiales de l'Etat lors de la négociation du contrat de plan ?

28. Apprécier les modalités du prolongement du troisième contrat de plan. Quelles en ont été les conséquences, notamment budgétaires et financières, pour la Région, pour les autres collectivités et pour les acteurs économiques locaux ?

29. Formuler, dans la mesure du possible à partir d'exemples précis, une appréciation sur la gestion financière déconcentrée des crédits de l'Etat (taux de consommation des crédits, en particulier). La procédure du contrat de plan Etat-Régions favorise-t-elle la déconcentration ?

30. Y a-t-il eu des à-coups ou des retards dans le déblocage des crédits portés aux contrats de plan ? Si oui, avec quelles conséquences pour la gestion budgétaire et financière des collectivités publiques ? Pour les entreprises ?

31. Evaluer l'importance et l'évolution des financements croisés (globalement et par secteur).

32. Apprécier l'importance des fonds de concours dans les contrats de plan.

33. Globalement, la programmation des contrats de plan Etat-Régions est-elle assez souple ? Trop souple ? Serait-il nécessaire et envisageable de prévoir dans les contrats de plan des sanctions en cas de non-respect des engagements ?

34. Contractualisation des contrats de plan Etat-Régions et alternance électorale.

IV - INFLUENCE DE LA PROCÉDURE DE CONTRAT DE PLAN SUR LA PRISE DE DÉCISION PUBLIQUE

A. Sur la procédure de prise de décision publique

35.
Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions peut-elle accélérer ou retarder la prise de décision publique ? La durée et le calendrier des contrats de plan Etat-Régions sont-ils satisfaisants ? Serait-il opportun de prévoir des contrats de plan Etat-Régions " glissants " ? Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions est-elle compatible avec des projets pour lesquels de longues études préalables sont nécessaires ou dont la réalisation est étalée sur une longue période ?

36. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions favorise-t-elle l'évaluation des politiques publiques ?

37. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions favorise-t-elle la réalisation d'études prospectives et l'intégration d'une démarche prospective dans les choix publics ? Le cas échéant, à quel horizon ?

38. La procédure de contrat de plan Etat-Régions influence-t-elle l'organisation ou la façon de travailler des services de la Région ?

B. Sur la cohérence des politiques publiques

39.
Porter une appréciation sur l'articulation du contrat de plan avec les fonds européens.

40. Dans quelle mesure le contrat de plan intègre-t-il des préoccupations interrégionales ?

41. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions favorise-t-elle la coordination interministérielle ?

42. Dans quelle mesure le contrat de plan coordonne-t-il l'urbain et le rural ?

43. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan Etat-Régions favorise-t-elle la coopération des autorités publiques et la coordination des politiques publiques, entre l'Etat et les collectivités territoriales, entre collectivités territoriales elles-mêmes, au sein des services de la Région ? En particulier, la procédure des contrats de plan Etat-Régions exerce-t-elle un effet d'entraînement sur la coopération locale ?

44. Dans quelle mesure la procédure des contrats de plan Etat-Régions est-elle bien comprise par les acteurs locaux ? Par les citoyens ? Le contrat de plan était-il aisément " lisible " pour les partenaires de la Région (autres collectivités, C.C.I., chambres d'agriculture, associations, etc.) et pour le grand public ? Quelle a été la diffusion du contrat de plan ?

45. La procédure des contrats de plan Etat-Régions favorise-t-elle l'identification et la responsabilisation de l'action publique ?

46. La procédure des contrats de plan Etat-Régions favorise-t-elle l'information et la consultation des citoyens sur les politiques publiques ? La procédure des contrats de plan Etat-Régions favorise-t-elle la transparence des dépenses de l'Etat ? Des dépenses des collectivités territoriales ?

47. Apprécier les moyens d'évaluation de la procédure de contrat de plan à l'échelle nationale, en indiquant notamment si les crédits prévus à cet effet sont suffisants.

V - INFLUENCE DE LA PROCÉDURE DE CONTRAT DE PLAN SUR L'ALLOCATION DES RESSOURCES PUBLIQUES

A. Sur le niveau des dépenses publiques

48. Toutes choses égales par ailleurs, la procédure des contrats de plan Etat-Régions modifie-t-elle le niveau des dépenses respectives de l'Etat, de la Région, des autres collectivités locales ? Au total, la procédure des contrats de plan Etat-Régions se traduit-elle, toutes choses égales par ailleurs, par une modification du niveau des dépenses publiques ?

B. Sur l'allocation des dépenses publiques

49. Le contrat de plan modifie-t-il la nature des dépenses de l'Etat, de la Région, des autres collectivités publiques ? Si oui, quelles sont les dépenses engagées qui ne l'auraient pas été en l'absence de contrat de plan ? Quelles sont les dépenses qui n'ont pas été engagées du fait des contrats de plan ?

50. Dans quelle mesure le contrat de plan favorise-t-il la cohérence des choix publics à l'échelle européenne ? à l'échelle nationale ? à l'échelle régionale ? à l'échelle infra régionale ?

51. Le contrat de plan favorise-t-il des dépenses correspondant davantage aux préférences des acteurs locaux ? Si oui, lesquelles ?

52. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan favorise-t-elle une meilleure prise en compte de l'environnement, de l'emploi et de l'aménagement équilibré du territoire ?

53. La procédure de contrat de plan favorise-t-elle les dépenses publiques ayant un effet de levier ou d'entraînement ? Si oui, lesquelles ?

54. Toutes choses égales par ailleurs, la procédure de contrat de plan favorise-t-elle les dépenses d'investissement au détriment des dépenses de fonctionnement ?

C. Sur la répartition des dépenses publiques

55. La procédure de contrat de plan se traduit-elle par des transferts de charges entre collectivités publiques ? Si oui, lesquelles, et de quelle ampleur ? Selon quels mécanismes ?

56. Quelle appréciation peut-on porter sur la modulation des enveloppes financières de l'Etat en fonction du niveau de développement des régions ?

57. Plus généralement, dans quelle mesure l'ensemble des contrats de plan Etat-Régions ont-ils un effet redistributif entre régions ? Dans quelle mesure le contrat de plan a-t-il un effet redistributif entre département, bassins d'emplois, agglomérations ou communes à l'intérieur de la région ?


CONCLUSION

58. Dans quelle mesure la procédure d'élaboration de la quatrième génération des contrats de plan Etat-Régions répond-elle aux observations précédentes sur la troisième génération des contrats de plan Etat-Régions.

59. Dans quelle mesure la procédure de contrat de plan renforce-t-elle la décentralisation ?

60. Au total, la procédure de contrat de plan Etat-Régions est-elle un plus ou une contrainte pour la Région ?

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