B. UNE SENSIBILISATION ET UNE FORMATION INSUFFISANTE DES DIFFÉRENTS ACTEURS

En 2018, dans le rapport « Prendre en main notre destin numérique : l'urgence de la formation », l'auteure de la présente proposition de loi insistait déjà sur la nécessité « d'apprendre à se servir des écrans et d'apprendre à s'en passer », pointant ainsi l'indispensable formation de l'ensemble des acteurs confrontés au développement du numérique.

Le rapport « Enfants et écrans, À la recherche du temps perdu »1(*) montre également que la problématique du numérique est prégnante dans le champ de la petite enfance. Il souligne que « si dans les crèches2(*), l'exposition aux écrans paraît plutôt maitrisée, la question de l'usage des écrans en interférence à la relation aux enfants paraît plus problématique chez les assistantes maternelles ou les « nounous ». Devant ce phénomène, les parents se déclarent souvent démunis et les éducateurs impuissants à intervenir efficacement. »


* 1 Enfants et écrans, À la recherche du temps perdu, commission présidée par Servane Mouton et Amine Benyamina, 2024, rapport demandé par le Président de la République.

* 2 Un arrêté du 2 juillet 2025 a modifié la charte nationale pour l'accueil du jeune enfant. Il est désormais interdit d'exposer les enfants de moins de 3 ans aux écrans, notamment dans les crèches, les haltes-garderies ou les lieux d'accueil proposés par les assistants maternels.

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