2. Un bilan marqué par le poids des passifs d'intervention

L'analyse du patrimoine du MAP au 31 décembre 2007 traduit un actif stable et un passif 27 ( * ) résultant pour l'essentiel du poids des dispositifs d'intervention portés par ce ministère, qui limitent sensiblement ses marges de manoeuvre.

Ainsi, au 31 décembre 2007, 7 dispositifs d'intervention (principalement concentrés sur le programme 154) étaient constitutifs d'un passif supérieur à 100 millions d'euros et représentaient un passif total d'1,9 milliard d'euros, soit 51 % du total du passif ministériel.

Les six principaux passifs d'intervention
du ministère de l'agriculture et de la pêche

(en euros)

Mesures

Programme de rattachement

Montant

Charges de bonification (installation)

154

371.641.676

Aides au départ et indemnité viagère de départ

154

645.062.498

Charges de bonification (autres qu'installation)

154

225.189.256

Plan de modernisation des bâtiments d'élevage

154

103.281.054

Contrats d'agriculture durable et contrats territoriaux d'exploitation

154

128.010.335

Refus d'apurement communautaire 28 ( * )

227

321.688.058

Service public de l'équarrissage

206

111.163.627

Total

1.906.036.504

Source : annexe 3 au rapport annuel 2007 du contrôleur budgétaire et comptable ministériel

On observe également que le poids des provisions pour litiges n'est pas négligeable et représentait près de 211 millions d'euros à la fin de l'année 2007 (5,6 % du total de passif). Les litiges concernés sont essentiellement portés devant les juridictions nationales et quatre d'entre eux présentent un risque financier supérieur ou égal à 1 million d'euros.

* 27 Le passif est constitué par une obligation à l'égard d'un tiers existant à la date de clôture, dont il est probable ou certain, à la date d'arrêté des comptes, qu'elle entraînera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie attendue de celui-ci après la date de clôture.

* 28 En 2008, et sur la recommandation de votre rapporteur spécial, votre commission des finances a confié à la Cour des comptes, en application de l'article 58-2° de la LOLF, une enquête sur ces refus d'apurement.

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